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Les titres boursiers qui ont retenu l’attention cette semaine

lesaffaires.com|Mis à jour le 16 avril 2024

Les titres boursiers qui ont retenu l’attention cette semaine

(Photo: Getty Images)

BRP (DOO-T, 118,17$, DOOO-N, 94,02 $US): plein gaz
Malgré un inventaire réduit, BRP est parvenue à dépasser les attentes des analystes au cours du deuxième trimestre de son exercice de 2022, et elle compte bien poursuivre sur ce sentier malgré les embûches qui pointent à l’horizon, croit Brian Morrison de TD Securities.

Quels titres boursiers et rapports d’analystes ont retenu l’attention cette semaine? Voici une revue de presse qui regroupe divers textes boursiers.

 

21 mars

 

Dans les Titres en action:

Barrick Gold

Barrick Gold (ABX.TO, 30,67 $) a signé une entente de principe sur le redémarrage de la construction de son projet Reko Diq, dans la province pakistanaise du Baloutchistan. Le projet avait été suspendu en 2011 en raison d’un conflit sur la légalité de son processus de certification. 

La minière torontoise a expliqué lundi que la version reconstituée du projet serait détenue à 50% par Barrick, tandis que la propriété de l’autre moitié serait divisée par plusieurs entités au Pakistan. Celles-ci comprendraient une portion de 10% offerte, sans contribution, au gouvernement du Baloutchistan, une participation de 15% à une société à vocation particulière détenue par le gouvernement du Baloutchistan et une portion de 25% détenue par d’autres sociétés d’État. 

Barrick a précisé qu’une entente distincte permettrait de remplacer Antofagasta PLC par des parties pakistanaises. Barrick sera l’exploitant du projet, qui obtiendra un bail de minière, un permis d’exploration, des droits de surface et une entente minérale. 

 

Berkshire Hathaway

Berkshire Hathaway (BRK-B, 344,99 $US) a passé un accord avec Alleghany (Y, 845,70 $US) pour racheter cette société de portefeuille spécialisée dans les assurances pour 11,6 milliards de dollars américains, ont annoncé les deux sociétés lundi dans un communiqué. Alleghany, dont les filiales s’occupent notamment d’assurance habitation et dommage et de réassurance, prenait 25% lors des échanges électroniques avant l’ouverture de la Bourse de New York.

La transaction doit avoir lieu en liquide et représente «un multiple de 1,26 de la valeur comptable d’Alleghany au 31 décembre 2021», détaille le communiqué. Fin février, dans sa lettre annuelle aux actionnaires, l’homme d’affaires et son vice-président Charlie Munger se plaignaient pourtant du manque d’opportunités pour réaliser de telles transactions.

Évoquant la possibilité de racheter des parts dans des sociétés cotées en Bourse, ils expliquaient que peu d’entreprises «suscitaient leur enthousiasme». Le conglomérat bâti par Warren Buffett, qui comprend plusieurs dizaines d’entreprises, a réalisé 276 G$ US de chiffre d’affaires en 2021 et 90 G$ US de bénéfice net.

Le milliardaire fait partie des dix personnes les plus riches au monde, d’après le magazine Forbes. La fortune de ces dix hommes a doublé depuis le début de la pandémie de COVID-19, selon un rapport d’Oxfam paru en janvier.

 

Anaplan

 Anaplan (PLAN, 64,71 $US), une entreprise spécialisée dans les solutions informatiques sur le nuage, prenait 27% lors des échanges électroniques avant l’ouverture de la Bourse de New York lundi, après l’annonce de son acquisition par la société américaine de capital-investissement Thoma Bravo pour environ 10,7 milliards de dollars américains. L’éditeur, concurrent direct du logiciel Excel de Microsoft, propose notamment des outils préinstallés qui aident les entreprises à suivre le niveau de leurs ventes, le montant de leurs dépenses, les prévisions de rentabilité et les données liées à la main-d’œuvre.

«Anaplan est clairement un leader de la planification connectée. (…) Ils aident les plus grandes entreprises au monde dans leurs transformations numériques stratégiques et complexes», a déclaré Holden Spaht, un associé de Thoma Bravo. «Nous les suivons depuis des années», a-t-il ajouté.

Basé à San Francisco, Anaplan assure compter plus de 1 900 clients dans le monde. Il affronte des adversaires de taille dans le secteur de la planification informatique, comme SAP, Oracle ou IBM. 

 

ING

La banque néerlandaise ING (INGA.AS. 950 €), dont le portefeuille client en France doit être repris ces prochaines semaines par Boursorama, a annoncé lundi la clôture de l’ensemble de ses livrets d’épargne maison pour les clients ne détenant que ce produit. Ces clôtures «font suite à la décision annoncée par ING le 21 décembre dernier de se retirer du marché de la banque en ligne en France».

Depuis, la banque en ligne Boursorama, filiale de Société Générale, a indiqué qu’elle était en négociations exclusives avec ING pour acquérir son portefeuille de clients en France, pour un montant non dévoilé. Cette opération devrait se concrétiser en avril, a indiqué un porte-parole de la banque néerlandaise à l’AFP.

Les clients détenant d’autres produits (compte courant, livret A, assurance-vie, comptes-titres…) «ne sont pas concernés par ces clôtures», précise le communiqué. Les notifications seront envoyées en deux temps, ce lundi et lundi prochain. La clôture des livrets sera effective deux mois après la réception du courrier.

ING avait annoncé le retrait de son activité de banque en ligne en France en décembre dernier, après plusieurs semaines de rumeurs et en «conclusion d’une revue stratégique menée depuis juin 2021».

 

À surveiller

Superior Plus (SPB, 11,64 $): la direction tente d’expliquer les raisons de la baisse du titre. Le cours de l’action du distributeur de gaz propane au Canada et aux États-Unis connaît des moments difficiles depuis le mois de novembre, et la direction tentait la semaine dernière d’expliquer à Desjardins les principaux facteurs qui sont la cause de cette faiblesse.

Neighbourly Pharmacy (NBLY, 31,47 $): une acquisition stratégique. Le 10 mars, le réseau de pharmacies communautaires dont le siège social est à Toronto annonçait l’acquisition de Rubicon Pharmacies pour un montant de 435 millions de dollars. Principalement active dans les provinces des Prairies, Rubicon opère 100 pharmacies qui génèrent 303 millions de revenus et 39 millions $ de bénéfices avant intérêts, impôts et amortissement (BAIIA), ce qui signifie un coût d’acquisition de 12 fois le BAIIA.

BRP (DOO, 91,06 $): la remontée du cours de l’action va-t-elle se poursuivre?. Alors que le cours de l’action du manufacturier de véhicules récréatifs était sous pression depuis le début de l’année à cause des ratés de la chaîne d’approvisionnement, le déclenchement de l’invasion russe en Ukraine le 23 février, laissant craindre un ralentissement économique en Europe, est venu accélérer la chute du titre qui a touché 75 $ le 7 mars. Mais depuis 2 semaines, le titre a amorcé une remontée jusqu’à 91 $.

 

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22 mars

 

Dans les Titres en action:

Air Canada et Airbus

Air Canada (AC.TO, 24,21 $) a annoncé mardi avoir fait l’acquisition de 26 nouveaux avions Airbus (AIR.PA, 107,22 €) A321neo à distance franchissable accrue. Les livraisons devraient commencer au premier trimestre de 2024, et le dernier appareil devrait être reçu au premier trimestre de 2027. 

Quinze de ces avions seront loués auprès d’Air Lease Corporation et cinq autres seront loués auprès d’AerCap. Air Canada achètera aussi six avions par contrat d’achat conclu avec Airbus S.A.S., qui prévoit des options d’achat visant l’acquisition de quatorze appareils supplémentaires entre 2027 et 2030. Les détails financiers des ententes n’étaient pas immédiatement disponibles. 

Les A321XLR pourront transporter 182 passagers, dont 14 sur des sièges entièrement inclinables et 168 en classe économique. Air Canada a précisé que les nouveaux appareils auraient une autonomie d’environ 8700 kilomètres et seraient capables d’assurer des vols sans escale partout en Amérique du Nord et, sous réserve de l’homologation pour les vols transocéaniques de Transports Canada, d’être affectés à des lignes transatlantiques. 

 

Pfizer 

Pfizer (PFE, 52,87 $US) va vendre jusqu’à 4 millions de doses de son traitement contre la COVID-19 à l’Unicef, à destination notamment de pays africains, a annoncé mardi le laboratoire américain dans un communiqué, sans préciser le montant de la transaction. Le Fonds des Nations unies pour l’enfance sera chargé de la distribution des comprimés de Paxlovid dans 95 pays qui représentent environ 53% de la population mondiale.

Les livraisons doivent commencer en avril. Le traitement Paxlovid est destiné avant tout aux populations à risque (personnes très âgées, immunodéprimées, atteintes de certaines maladies rares…). Il réduit d’environ 85% le risque d’être hospitalisé ou de décéder du COVID, selon les études cliniques.

La semaine dernière, Pfizer a conclu des accords de licence sous l’égide des Nations Unies, permettant à 35 laboratoires de fabriquer une version générique et moins coûteuse de ces pilules. Les licences ont été attribuées à 19 laboratoires indiens, 5 chinois, et les autres se répartissent entre le Bangladesh, le Brésil, la République dominicaine, la Jordanie, Israël, le Mexique, le Pakistan, la Serbie, la Corée du Sud et le Vietnam.

 

Air Liquide

Le groupe français Air Liquide (AI.PA, 150,56 €) a annoncé vendredi un investissement de 300 millions d’euros pour la construction de quatre unités de production de gaz industriels de très haute pureté au Japon, destiné à moderniser la production de semi-conducteurs dans des bassins industriels de l’électronique. Ces quatre unités plus efficientes sur le plan énergétique permettront «d’éviter l’émission de quelque 35 000 tonnes de dioxyde de carbone (CO2) par an» et la première doit être opérationnelle fin 2022, a indiqué le groupe dans un communiqué.

Elles sont destinées à deux clients engagés dans la production de semi-conducteurs avancés qui ne sont pas désignés nominativement, mais qu’Air Liquide accompagne «depuis plus de 20 ans». Air Liquide Electronics conçoit et produit des gaz dits inertant, azote ou oxygène ultra purs, utilisés par les fabricants de semi-conducteurs dans leurs salles blanches pour isoler les plaques de silicium sur lesquelles sont gravés des circuits intégrés, et empêcher ainsi toute oxydation. 

Le groupe fournit aussi des gaz plus rares («matériaux avancés») en plus petite quantité au secteur industriel des semi-conducteurs.

 

À surveiller

CAE (CAE, 32,24 $, 25,62 $): sa croissance est sur le point de décoller. Grâce à la reprise du trafic aérien et à la hausse des dépenses étatiques attendues en défense, la spécialiste des logiciels de simulation de vol CAE pourra regagner de l’altitude, conclut Benoît Poirier de Valeurs mobilières Desjardins après avoir discuté avec des membres de la direction de l’organisation.

Dollarama (DOL, 68,82 $): la société peut surmonter les embûches. Vishal Shreedhar, de la Financière Banque Nationale, est convaincu que les restrictions sanitaires imposées en janvier 2022 ont moins affecté les marges bénéficiaires de Dollarama que ce à quoi la société, qui doit dévoiler ses résultats trimestriels à la fin du mois de mars, s’attend.

General Mills (GIS, 62,82 $US): une fenêtre sur l’ensemble du secteur. Affectées par les nombreuses pressions qui ralentissent son approvisionnement, la société américaine General Mills a connu un difficile troisième trimestre, qui devrait plomber la seconde moitié de son exercice 2022, a-t-elle laissé entendre lors de la dernière conférence du Consummer Analyst Group of New York.

 

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23 mars

 

Dans les Titres en action:

Nestlé

Sous pression depuis un appel du président Volodymyr Zelensky, le géant suisse de l’alimentation Nestlé (NSRGY, 127,38 $US) a annoncé mercredi qu’il allait réduire encore la gamme de ses produits vendus en Russie, mais maintenir l’approvisionnement en produits pour bébé et aliments médicalisés. Le groupe basé à Vevey, sur les rives du lac Léman, va suspendre par exemple des marques comme les barres chocolatées KitKat ou les poudres chocolatées Nesquik, selon un communiqué.

Il va également suspendre les produits pour animaux de compagnie ainsi que le café, a précisé un porte-parole de Nestlé à l’AFP. «Alors que la guerre en Ukraine fait rage, nos activités en Russie se concentrent sur l’approvisionnement en aliments essentiels, tels que la nutrition pour bébé et l’alimentation médicalisée ou pour les hôpitaux», indique Nestlé dans le communiqué, insistant sur le fait que l’objectif n’est «pas de faire des profits».

«Cette approche s’inscrit dans notre mission et nos valeurs», argumente le groupe suisse qui met en avant «le droit fondamental à la nourriture». Dans un communiqué publié le 11 mars, le numéro mondial de l’alimentation avait expliqué qu’il avait suspendu ses importations et exportations vers la Russie, notamment de ses grandes marques internationales telles que Nespresso, pour se limiter aux aliments de première nécessité. 

 

Volkswagen

Volkswagen (VOW3.DE, 152,62 €) a annoncé mercredi le tournant électrique de ses usines espagnoles, avec la construction d’une usine de batteries à Sagunto, près de Valence (sud-est), et l’électrification de deux usines Seat, pour un investissement total de 7 milliards d’euros. Les deux usines de Martorell (Catalogne) et Pampelune (Navarre) seront adaptées à la fabrication de voitures électriques, a annoncé lors d’une conférence de presse le groupe allemand, propriétaire des marques Seat et Cupra.

La nouvelle usine de Sagunto, dont l’ouverture est prévue pour 2026, devrait employer 3 000 salariés et atteindre une production de 40 gigawattheures par an, soit de quoi équiper plusieurs centaines de milliers de voitures. Cette électrification massive, qui pourrait débuter dès la fin 2022, est cependant soumise à l’obtention de subventions, a averti le président de Seat, Wayne Griffiths.

«L’obtention des fonds PERTE (“projets d’intérêts stratégiques”, comprenant notamment des fonds du plan de relance européens, NDLR) est essentielle si nous voulons atteindre notre objectif de transformer l’Espagne en un centre européen du véhicule électrique», a déclaré M. Griffiths.

 

Tencent

Le géant chinois de l’internet Tencent (0700.HK, 389 000 $HKD) a annoncé mercredi un bénéfice en hausse de 41% sur un an en 2021, malgré un durcissement réglementaire en Chine visant le secteur technologique. Le groupe, qui possède notamment la populaire application WeChat, a dégagé l’an dernier un bénéfice de 224,8 milliards de yuans (32 milliards d’euros). 

Son chiffre d’affaires a progressé quant à lui de 16% sur un an, à 560,1 milliards de yuans (79,7 milliards d’euros). Dans les deux cas, le rythme de progression s’est cependant tassé par rapport à l’année précédente.

Depuis la fin de l’été, les autorités chinoises imposent une limite hebdomadaire drastique de trois heures de jeux vidéo en ligne aux moins de 18 ans, afin de limiter la dépendance chez les plus jeunes. Une mesure qui pénalise Tencent, le poids lourd du secteur, et en particulier son populaire jeu en ligne multijoueurs «Honor of Kings», qui compte plus de 100 millions d’utilisateurs actifs quotidiens.

Les régulateurs chinois sont désormais très pointilleux sur les questions de concurrence et de données personnelles, après des années de relatif laxisme.  Bon nombre d’entreprises ont été épinglées ces derniers mois, dont Tencent. 

 

À surveiller

Corus Entertainment (CJR.B, 5,08 $): les résultats du 2e trimestre pourraient ne pas satisfaire les attentes. Le groupe de médias canadiens dont le siège social est à Toronto divulguera ses résultats du 2e trimestre le 8 avril, et ceux-ci pourraient bien être inférieurs au consensus des analystes compte tenu d’une traction publicitaire plutôt faible et des coûts plus élevés dans le secteur de la télévision, croit Adam Shine, analyste à la Financière Banque Nationale.

LifeSpeak Inc. (LPSK, 5,58 $): elle investit pour la prochaine année. Les investisseurs semblent avoir bien compris et approuvé les investissements de la société de Toronto qui offre une plateforme de santé mentale et de bien-être. En effet, bien que LifeSpeak annonce avoir raté ses objectifs de revenus et de bénéfices à son dernier trimestre, le cours du titre s’est quand même apprécié de près de 9% au cours des trois dernières séances de négociations, note David Newman, analyste chez Valeurs mobilières Desjardins.

Nike (NKE, 133,09 $ US): les revenus et les bénéfices trimestriels surpassent les attentes, sauf en Amérique du Nord. Dans la majorité des régions où le fabricant de chaussures de sport offre ses produits, à l’exception toutefois de l’Amérique du Nord, les revenus et les bénéfices ont surpassé les prévisions, alors que la direction continue d’affirmer que la demande excède de façon significative les inventaires disponibles, explique Simeon Siegel, analyste chez BMO Marchés des capitaux.

 

Pour consulter les titres du 24 mars, cliquez suivant.

24 mars

 

À surveiller

Aurora Canabis (ACB, 4,63 $): transaction aux résultats incertains. La récente acquisition de Thrive Cannabis par Aurora Cannabis est vue comme neutre par Alberta Treasury Branches (ATB) Capitals Markets, parce qu’elle estime que les parts de marché de Thrive étaient stagnantes et considère le prix d’achat élevé pour une entreprise nichée.

Stelco (STLC, 51,56 $): le marché de l’acier se resserre. La récente hausse des prix de l’acier et un marché qui se resserre notamment à cause de la guerre en Ukraine font grimper le cours cible du titre de Stelco par la Banque Royale du Canada.

H2O Innovation (HEO-V, 2,43 $): forte demande, problèmes d’approvisionnement. Le secteur d’activité de H2O Innovation fait face à une forte demande causée par les tensions géopolitiques actuelles, mais doit aussi composer avec les problèmes d’approvisionnement liés à l’industrie de l’eau.

 

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25 mars

Dans les Titres en action:

Molson-Coors

Les quelque 420 travailleurs de l’usine de brassage de Molson-Coors (TPX-B.TO, 67 $) de la Rive-Sud de Montréal ont déclenché vendredi une grève générale illimitée, a annoncé le syndicat des Teamsters. Près de 320 des travailleurs en grève avaient rejeté à 99% les dernières offres patronales du producteur de boissons alcoolisées lors d’une assemblée syndicale qui a eu lieu dimanche, a expliqué le syndicat. 

Les travailleurs ont en outre accordé, dans la même proportion, un mandat de grève à la Section locale 1999 des Teamsters qui les représente. Les deux parties ne n’entendent pas sur les augmentations de salaire et sur la mise en place d’un nouveau système de mises à pied qui ne tiendrait pas compte de l’ancienneté, selon le syndicat. 

 

BRP

Le fabricant québécois de véhicules récréatifs BRP (DOO.TO, 88,57 $) rapporte un bénéfice net de 209,6 millions de dollars pour le trimestre qui a pris fin le 31 janvier dernier, comparativement à 264,2 M$ lors du trimestre qui a pris fin un an plus tôt. Pendant la même période, le bénéfice par action diluée est passé de 2,95 $ à 2,50 $.

Les revenus de la compagnie établie à Valcourt, en Estrie, ont avancé sensiblement pendant la même période de 29,3%, de 1 815 G$ à 2 347 G$. D’ailleurs, les revenus de l’ensemble du plus récent exercice financier ont augmenté de 28,5% par rapport à l’exercice précédent pour atteindre un sommet record inégalé de près de 7 648 G$. BRP a continué d’acquérir des parts de marché dans l’industrie des sports motorisés et la compagnie dit qu’elle a pu s’adapter aux perturbations de la chaîne d’approvisionnement.

Pour le prochain exercice financier, BRP prévoit une solide croissance du bénéfice dilué normalisé par action de l’ordre de 8% à 12%. D’autre part, BRP profite de la publication de ses plus récents résultats financiers pour annoncer que sa marque Can-Am offrira une famille de motos électriques à deux roues entièrement électrique, dont les premiers modèles devraient être disponibles à la mi-2024.

 

Canopy Growth

Une ancienne filiale de Canopy Growth (WEED.TO, 9,93 $) mène une bataille judiciaire contre l’Agence du revenu du Canada, qui a imposé une amende de près d’un demi-million de dollars au producteur de cannabis en 2020, pour avoir prétendument cultivé du cannabis dans une ferme en Saskatchewan avant d’avoir obtenu une licence. 

Une déclaration déposée devant une Cour fédérale le mois dernier par une société à numéro appartenant à l’entreprise de Smiths Falls, en Ontario, soutient que l’agence fiscale a commis une erreur en lui imposant une charge de 434 611 $, car l’entreprise produisait du cannabis conformément à sa licence. La filiale de Canopy, 11239490 Canada, demande au tribunal d’annuler ou de réduire la pénalité imposée en novembre 2020. 

Selon elle, la sanction découle d’une installation de culture en plein air qu’elle exploitait près de Saint-Louis, en Saskatchewan, qui a fermé ses portes en janvier 2021. L’installation avait obtenu une licence de cannabis en vigueur depuis le 21 juin 2019, et une autre en vertu de la Loi sur l’accise de l’ARC en juillet, mais l’ARC l’a accusée d’y cultiver des plants de cannabis avant d’avoir obtenu une licence. 

La filiale affirme que les récoltes qu’elle a cultivées dans cette installation en 2019 et 2020 ont été détruites et qu’aucun profit n’en a été tiré parce qu’elle n’a pas été en mesure de traiter ou d’extraire le cannabis des plants la première année, et que la récolte de la deuxième année était utilisée à des fins de recherche. 

 

À surveiller

Savaria (SIS, 16,87 $): un titre trop bon marché pour être ignoré. Les résultats du quatrième trimestre du spécialiste des produits d’accessibilité pour personnes à mobilité réduite Savaria ont réservé peu de surprises aux investisseurs, car l’entreprise avait déjà publié un communiqué le mois dernier sur le même sujet.

Dialogue Technologies de la Santé (CARE, 5,40$): des résultats relativement conformes aux prévisions. Le fournisseur de soins virtuels Dialogue a dévoilé, le 23 mars, des résultats financiers au quatrième trimestre de son exercice 2021 relativement conformes aux prévisions de l’analyste Nick Agostino, de Valeurs mobilières Banque Laurentienne.

Air Canada (AC, 23,54 $): la journée des investisseurs devrait contenir de bonnes nouvelles. Air Canada tiendra sa journée des investisseurs le 30 mars et l’analyste Walter Spraklin, de RBC Marchés des capitaux, s’attend à en apprendre plus sur les tendances en ce qui concerne la demande, la capacité et les cibles financières du transporteur aérien.