Logo - Les Affaires
Logo - Les Affaires

Les titres boursiers qui ont retenu l’attention cette semaine

lesaffaires.com, AFP et Presse canadienne|Publié le 05 août 2022

Les titres boursiers qui ont retenu l’attention cette semaine

(Photo: 123RF)

BRP (DOO-T, 118,17$, DOOO-N, 94,02 $US): plein gaz
Malgré un inventaire réduit, BRP est parvenue à dépasser les attentes des analystes au cours du deuxième trimestre de son exercice de 2022, et elle compte bien poursuivre sur ce sentier malgré les embûches qui pointent à l’horizon, croit Brian Morrison de TD Securities.

Quels titres boursiers et rapports d’analystes ont retenu l’attention cette semaine? Voici une revue de presse qui regroupe divers textes boursiers.


1er août

Dans les Titres en action:

Heineken augmente son bénéfice avec le retour des consommateurs dans les bars

Le brasseur néerlandais Heineken (HEINY) a annoncé lundi avoir réalisé au premier semestre 2022 sur un an un bénéfice net en augmentation de 22,3%, marquant le retour des amateurs de bière dans les restaurants et cafés. 

Mais malgré ce bénéfice net de 1,27 milliard d’euros, le fabricant des bières Heineken et Amstel, ainsi que du cidre Strongbow, s’est inquiété de «perspectives incertaines» en raison de la hausse des prix.

«Les consommateurs retournent dans les bars et la demande résiste pour l’instant, malgré une inflation qui commence à peser sur leur revenu disponible», a estimé Heineken, dans un communiqué, se félicitant de la reprise de l’activité notamment en Europe et en Asie.

Le chiffre d’affaires dans les six premiers mois de l’année s’est élevé à 16,4 milliards d’euros, en progression de 37% sur un an, a précisé le brasseur.

La totalité des ventes de bières a augmenté de 7,6% pendant cette même période. 

L’inflation galopante des prix de l’énergie et des matières premières aggravée par la guerre en Ukraine s’est imposée partout dans le monde, alors que les économies se remettaient à peine des effets des restrictions liées à l’épidémie de Covid-19.

Le brasseur néerlandais a notamment alerté sur le «prix jamais vu du gaz», en particulier en Europe, où Heineken est très présent. «Les perspectives demeurent incertaines tant pour les consommateurs que pour notre rentabilité», a-t-il prévenu.

Le brasseur néerlandais avait subi de plein fouet la crise sanitaire avec la fermeture des bars, l’obligeant à supprimer 8 000 emplois après être tombé dans le rouge en 2020. 

Fondé au XIXe siècle à Amsterdam, Heineken produit et vend plus de 300 marques de bière et de cidre, dont Heineken, Strongbow et Amstel, et emploie plus de 85 000 personnes à l’échelle mondiale.

 

HSBC: bénéfice semestriel en hausse et retour des dividendes trimestriels

Le groupe bancaire HSBC a annoncé lundi une hausse de 13,9% sur un an de son bénéfice net part du groupe au 1er semestre, malgré un recul de son bénéfice avant impôts, et a fait savoir qu’il comptait reprendre ses versements de dividendes trimestriels en 2023.

De janvier à juin, le bénéfice net d’HSBC a atteint 8,29 milliards de dollars américains grâce à un crédit d’impôt, même si dans le même temps son bénéfice avant impôts a reculé de 15,3% à 9,18 milliards, et ses revenus de 1,2% à 25,2 milliards en raison d’effets de change et de pertes sur les cessions d’actifs, a précisé la banque dans un communiqué.

Mais HSBC s’est dit optimiste quant à ses perspectives de revenus d’ici la fin 2023 grâce à la hausse des taux d’intérêt, qui devrait lui rapporter au moins 31 milliards de dollars en 2022 et 37 milliards en 2023. 

«Nous chercherons à restaurer les niveaux de dividendes pré-Covid-19 le plus tôt possible. Nous comptons également en revenir aux dividendes trimestriels en 2023», a assuré le directeur général du groupe Noel Quinn, cité dans le communiqué. La banque a aussi annoncé lundi un dividende semestriel de 9 centimes de dollars par action, en hausse de 28,5%. 

Ces annonces faisaient bondir l’action d’HSBC de 5,82% à 543,60 pence lundi matin vers 5 h 50 à la Bourse de Londres. 

HSBC et d’autres grandes banques du Royaume-Uni avaient annulé leurs dividendes au début de la pandémie de COVID-19 sur ordre de la Banque d’Angleterre, une décision qui avait contrarié certains actionnaires à Hong Kong.

 

 

À surveiller

Apple (AAPL-Nasdaq, 162,51$US): elle tire bien son épingle du jeu malgré un environnement difficile. Le cours de l’action du manufacturier et distributeur de l’iPhone a connu une reprise fort intéressante, passant de 135$US à 162$US, soit une hausse de 20%.

 

TFI International (TFII, 127,90 $): des résultats exceptionnels au 2e trimestre. L’entreprise de transport montre des résultats exceptionnels à son 2 trimestre, si bien que Cameron Doerksen, analyste à la Financière Banque Nationale, réitère sa recommandation de «surperformance» sur le titre.

 

IA Groupe Financier (IAG, 70,46 $): un excellent trimestre contrairement aux 2 précédents et une hausse du dividende de 8%. L’assureur québécois a surpassé les attentes au 2e trimestre, un heureux changement comparativement aux deux trimestres précédents.

 

Pour consulter les titres du 2 août, cliquez suivant.

2 août

Dans les Titres en action:

Taux de change et problèmes d’approvisionnement pèsent sur Caterpillar au 2T

Le groupe américain Caterpillar (CAT) a affiché mardi un chiffre d’affaires inférieur aux attentes pour le deuxième trimestre, se voyant pénalisé par des variations de taux change et des perturbations de la chaîne d’approvisionnement. 

«Nos résultats du deuxième trimestre reflètent une demande saine sur la plupart de nos marchés», a commenté le PDG du groupe, Jim Umpleby, cité dans le communiqué de résultats, faisant cependant état des «difficultés persistantes sur la chaîne d’approvisionnement».

Le chiffre d’affaires a progressé de 11% par rapport au deuxième trimestre 2021, et s’est établi à 14,2 milliards de dollars américains (G$ US). Mais il a déçu le marché, qui tablait sur 14,35G$ US.

La croissance des revenus est due à la hausse des prix, ainsi qu’à l’augmentation du volume des ventes, «tirée par les services, partiellement compensée par la baisse des ventes d’équipements».

Caterpillar a également fait état d’«effets de change défavorables principalement liés à l’euro, au dollar australien et au yen japonais».

Le bénéfice net du groupe a grimpé à 1,7G$ US.

Et le bénéfice ajusté par action et hors éléments exceptionnels, la référence à Wall Street, a progressé pour atteindre 3,18 dollars américains ($US), surpassant les attentes des analystes (3,01$US).

Le groupe est considéré comme un baromètre de la santé de l’économie mondiale puisque ses engins, matériels, équipements et services sont utilisés dans de nombreux secteurs d’activité dépendant de la conjoncture.

La division construction a enregistré la plus faible croissance de son chiffre d’affaires (+7%), bien loin des +40% enregistrés l’an passé à la même époque. La division avait alors été tirée par la bonne santé du marché immobilier et la demande pour des constructions neuves, notamment en Amérique du Nord et en Amérique latine. 

À Wall Street, le titre Caterpillar chutait de près de 5%, à 185,69$US, dans les premiers échanges.

 

BP annonce à son tour l’envolée de ses bénéfices trimestriels

Dans la foulée des autres majors pétrolières, qui ont engrangé au deuxième trimestre d’énormes bénéfices gonflés par la flambée des hydrocarbures, le géant britannique BP (BP) a annoncé mardi avoir multiplié par trois ses profits pour la période.

Le groupe a ainsi affiché un bénéfice net part du groupe de 9,26 milliards de dollars américains (G$ US) au deuxième trimestre. Il en profite pour augmenter de 10% le dividende versé à ses actionnaires pour la période et lancer un nouveau programme de rachat d’actions, selon un communiqué.

Pour les six premiers mois de l’année, en revanche, BP affiche une perte nette de 11,13G$ US, le groupe ayant passé au premier trimestre une charge après-impôts de 24,4G$ US à la suite de sa sortie du russe Rosneft, dans la foulée de l’invasion russe de l’Ukraine.

Les cours des hydrocarbures flambent depuis des mois et les prix du gaz, qui étaient retombés après les sommets atteints en mars peu après le début du conflit, s’envolent à nouveau, après la réduction des livraisons russes. Le géant gazier russe Gazprom a notamment annoncé samedi avoir suspendu ses livraisons de gaz à la Lettonie. 

BP s’attend à ce que les prix du pétrole restent élevés au troisième trimestre «en raison de la poursuite de la perturbation de l’approvisionnement russe» mais aussi de niveaux de stocks «nettement inférieurs à la moyenne sur cinq ans», a-t-il prévenu dans un communiqué.

 

Activision Blizzard plonge sur PC et console, mais le marché s’attendait à pire

Activision Blizzard (ATVI), l’éditeur américain de jeux vidéo en passe d’être racheté par Microsoft, a enregistré des revenus et des profits en chute libre au deuxième trimestre, mais meilleurs qu’attendu par Wall Street dans le contexte de la crise économique.

Le groupe de Santa Monica (Californie) a réalisé 1,6G$ US de chiffre d’affaires, en baisse de 28% sur un an. C’est le troisième trimestre de suite que ses revenus déclinent, et l’entreprise a précisé dans un communiqué que cette tendance allait persister pendant la deuxième moitié de l’année. 

Son bénéfice net est ressorti à 280 millions de dollars américains (M$ US), une fraction des 876 M$ US du deuxième trimestre 2021.

Ses ventes ont diminué de moitié sur console et sur PC, mais ont légèrement progressé sur mobile, de 5%, à 831M$ US, notamment grâce à Candy Crush

Activision Blizzard mentionne que les joueurs ont passé moins de temps sur Call of Duty, une de ses franchises à succès. L’entreprise espère que la sortie d’un nouvel opus en octobre va relancer l’intérêt pour le jeu de tir.

Ces résultats ont laissé le marché impassible, car les analystes s’attendaient à des recettes plus faibles.

 

Lourde perte pour Uber au 2e trimestre, mais chiffre d’affaires meilleur que prévu

Uber (UBER) a fait part mardi d’une perte nette de 2,6G$ US au deuxième trimestre, mais son chiffre d’affaires, qui s’est établi à 8,1G$ US, a grimpé et dépasse largement les prévisions du marché. 

À Wall Street, l’action du géant des locations de voitures avec chauffeurs et de la livraison de repas à domicile s’envolait de plus de 12%, à 27,58 dollars américains, dans les échanges électroniques précédant l’ouverture de la Bourse.

«Nous continuons de bénéficier de l’augmentation de la demande pour le transport des gens et des objets ainsi que de la transition d’un modèle de dépenses en magasin vers un modèle de dépenses pour des services», a déclaré le patron d’Uber, Dara Khosrowshahi, dans un communiqué.

«Nous avons l’intention de continuer à profiter de ces facteurs favorables à notre croissance», a-t-il ajouté.

Les revenus trimestriels du groupe, qui ont plus que doublé par rapport à l’année dernière, ont été en partie dopés par un changement dans le calcul des recettes des courses au Royaume-Uni, a indiqué l’entreprise.

 

À surveiller

Metro (MRU, 70,91 $): ses attributs favorables seraient déjà escomptés dans le prix de l’action, selon l’analyste de la Financière Banque Nationale. L’entreprise de distribution alimentaire et pharmaceutique présentera ses résultats au 3e trimestre le 10 août.

Québecor (QBR/B.TO, 28,45 $): une preuve de son engagement hors Québec. La firme de médias et de télécommunications annonçait récemment l’acquisition de VMedia, un revendeur de services de télécommunications établi en Ontario.

MEG Energy (MEG, 17,63 $): l’analyste de Desjardins craint que le potentiel pour une hausse du cours de l’action soit limité. Les résultats du 2e trimestre du producteur de sables bitumineux de Calgary ont été sensiblement conformes à ce que le consensus des analystes avait prévu, soit des flux de trésorerie par action de 1,52 $ comparativement à leur prévision de 1,53 $, et une production de 67 256 barils par jour, tel que l’avait indiqué la direction lors de sa mise à jour de juin.

 

Pour consulter les titres du 3 août, cliquez suivant.

3 août

Dans les Titres en action:

Nintendo: bénéfice en hausse, mais prudence face aux pénuries

Le mastodonte japonais du jeu vidéo Nintendo a laissé inchangées mercredi ses prévisions pour son exercice entamé début avril, restant prudent face aux risques de pénuries malgré la hausse de son bénéfice net au premier trimestre, dopé par le yen bas.

Au premier trimestre 2022/23, Nintendo a ainsi dégagé un bénéfice net de 119 milliards de yens (plus de 894 millions de dollars américains [M$ US]), dont le bond de 28% sur un an s’explique par la dépréciation du yen sur le marché des changes, a expliqué le groupe dans un communiqué.

Son bénéfice opérationnel a lui baissé au premier trimestre de 15% sur un an, à 101,6 milliards de yens (763,8M$ US). 

Et son chiffre d’affaires a reculé de 4,7% sur un an à 307,5 milliards de yens (2,34 milliards de dollars américains [G$ US]) au cours de la même période, Nintendo précisant avoir vu les ventes de sa console Switch chuter de 22,9%, à cause notamment de la pénurie mondiale de semi-conducteurs et d’autres composants.

Ses ventes de jeux ont également diminué de 8,6%, malgré les bons résultats de «Nintendo Switch Sports», sorti en avril, et de «Mario Strikers: Battle League Football», disponible depuis juin.

 

BMW: bénéfice net en chute au 2T, les pénuries pèsent

Le constructeur allemand de voitures premium BMW a fait état mercredi d’un recul de 36% de son bénéfice net au deuxième trimestre, à 3,10G$ US, et d’un recul de 20% de ses ventes de véhicules, mais a confirmé son objectif de marge opérationnelle.

Le résultat opérationnel (B.A.I.I.) a atteint 3,46 G$ US, soit un taux de 8,2% rapporté aux ventes, dépassant les attentes du consensus d’analystes, pour 563 200 voitures livrées d’avril à juin. La marge (B.A.I.I.) doit toujours se situer entre 7 et 9% sur l’année, malgré les effets de la guerre en Ukraine qui aggravent les difficultés d’approvisionnement.

Ces problèmes persistants pour les semi-conducteurs et les défaillances des chaînes d’approvisionnement, principalement en raison des blocages liés à la pandémie de Covid-19 en Chine, ont eu un impact négatif sur la production et les livraisons au cours des six premiers mois de l’année, explique le groupe.

«Surtout dans des conditions défavorables», BMW «se caractérise par un degré élevé de résilience», a commenté le patron du constructeur bavarois Oliver Zipse dans un communiqué.

BMW s’attend à ce que «les conditions commerciales difficiles se poursuivent au second semestre» en étant toujours marquées par les goulots d’étranglement d’approvisionnement dans les semi-conducteurs.

 

Starbucks gagne moins d’argent au 2e trimestre, malgré des ventes en hausse

Le géant américain des cafés Starbucks a de nouveau réussi à compenser la réduction de son activité en Chine par de bonnes performances aux États-Unis, mais son bénéfice net s’est réduit malgré une hausse des ventes.

Starbucks a gagné moins d’argent sur ce trimestre que sur la même période en 2021, avec un bénéfice net de 913M$ US, contre 1,15G$ US.

Rapporté par action, indicateur le plus suivi par Wall Street, il s’établit à 0,84$ US, mieux que les 0,76$ US attendus par les analystes, mais moins bien que les 0,99$ US de l’an passé.

Ses ventes à nombre de magasins comparables, le critère de référence dans le commerce, ont pourtant augmenté de 3% par rapport à l’an passé.

Mais, si elles sont en hausse aux États-Unis, elles continuent de baisser à l’international à cause notamment des fermetures liées au Covid-19 en Chine, ainsi qu’à l’impact négatif des taux de change.

Les ventes hors Chine ont connu une croissance à deux chiffres, assure le groupe, sans donner de chiffre. 

Le chiffre d’affaires, ainsi, s’établit à 8,15G$ US, conforme aux attentes, et en hausse de 4,9% par rapport aux trois mêmes mois en 2021.

 

À surveiller

Coveo (CVO, 5,92$): le spécialiste de l’expérience client pourrait freiner ses investissements. Alors que le spécialiste des solutions infonuagiques pour améliorer l’expérience client s’apprête à dévoiler des résultats conformes aux attentes pour son premier trimestre, le 8 août, David Kwan, de TD Valeurs mobilières croit que Coveo pourrait ralentir certains investissements afin d’atteindre un bénéfice d’exploitation plus tôt que prévu.

Sleep Country (ZZZ, 29,20$): un sommeil moins tranquille pour les actionnaires du roi des matelas. Le principal détaillant de matelas au pays termine en force une séquence de dix trimestres de résultats supérieurs aux attentes.

Airbnb (ABND, 116,34$US): les revenus moyens par nuit déçoivent RBC. Brad Erickson de RBC Marchés des capitaux juge qu’Airbnb a dévoilé un trimestre «mitigé» par rapport aux attentes soulevées par la reprise en force des voyages.

 

Pour consulter les titres du 4 août, cliquez suivant.

4 août

Jeudi fou: consultez tous les résultats trimestriels du jour

 

À surveiller 

Cascades (CAS, 9,46$): la flambée des coûts jette de l’ombre sur un trimestre conforme aux attentes. Bien que les résultats du deuxième trimestre s’avèrent conformes aux attentes modestes de Frédéric Tremblay de Desjardins Marché des capitaux, l’analyste croit que la flambée des coûts qui mine la division des papiers tissu et la conversion de l’usine de Bear Island risque de capter toute l’attention des investisseurs.

WSP Global (WSP, 153,95$): deux autres achats ajoutent 1000 employés en Grande-Bretagne. Frédéric Bastien de Raymond James se montre ravi des deux derniers achats de l’ingénieur-conseil en Grande-Bretagne qui enrichissent ses services tout en renforçant sa présence sous-optimale au Royaume-Uni avec 1000 employés de plus.

Starbucks (SBUX, 87,31$ US): la chaîne obtient le bénéfice du doute même si le parcours des marges reste flou. La remontée de presque 5% de l’action de Starbucks au dévoilement des résultats du troisième trimestre, le 3 août, signale que les investisseurs sont soulagés de constater que la demande reste solide aux États-Unis et compense pour le confinement en Chine.

 

Pour consulter les titres du 5 août, cliquez suivant.

5 août

Aliments Maple Leaf: perte nette de 54,6M$ au 2e trimestre

L’action d’Aliments Maple Leaf a chuté jeudi de 17,2% à la Bourse de Toronto, après que le fabricant de produits alimentaires a indiqué que les difficultés du marché de travail, les perturbations des chaînes d’approvisionnement et l’inflation l’avaient forcé à réaliser une perte nette au deuxième trimestre.

Pour lire la suite, cliquez ici

 

À surveiller 

Bombardier (BBD.B, 25,74$): l’analyste de Desjardins relève son cours cible. Le fabricant d’avions d’affaires a dévoilé de solides résultats financiers au second trimestre, estime l’analyste Benoit Poirier, de Valeurs mobilières Desjardins.

Cascades (CAS, 9,41$): l’analyste de la FBN lance la serviette… de papier. Cascades a dévoilé des résultats financiers conformes aux prévisions au deuxième trimestre de son exercice 2022, mais cela n’empêche par l’analyste Zachary Evershed, de la Financière Banque Nationale, d’abaisser sa recommandation et son cours cible sur le titre du fabricant de produits d’emballage, d’hygiène et de récupération.

Lion Électrique (LEV, 6,89$, 5,37$US): des résultats conformes aux prévisions. Le fabricant d’autobus et de camions électriques a livré des résultats du second trimestre conformes aux prévisions, mais doit toujours affronter des problèmes de chaîne d’approvisionnement, alors que l’attention à court terme reste centrée sur la capacité de l’entreprise à augmenter sa capacité de production.