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Les titres boursiers qui ont retenu l’attention cette semaine

lesaffaires.com|Publié le 06 août 2021

Les titres boursiers qui ont retenu l’attention cette semaine

(Photo: Getty Images)

Quels titres boursiers et rapports d’analystes ont retenu l’attention cette semaine? Voici une revue de presse qui regroupe divers textes boursiers.

2 août

 

Dans les Titres en action:

  • Le titre d’Allianz (ALV, 195,16 €) dévissait lundi à la Bourse de Francfort, l’assureur voyant s’accumuler les poursuites américaines visant sa gestion d’actifs avec un possible «impact significatif» en milliards sur ses résultats futurs. Le cours du géant de l’assurance, poids lourd du DAX, perdait à 8 h 30 7,07% après avoir plongé de 9% plus tôt dans la séance. Le département américain de la Justice a ouvert récemment une enquête pénale sur les fonds structurés «Alpha», logés dans la filiale Allianz Global Investors, l’un des principaux gestionnaires d’actifs au monde, a expliqué le groupe dans un communiqué publié dimanche soir. Les investigations de cette autorité font suite aux poursuites civiles lancées l’été dernier par des fonds d’investissement américains furieux d’avoir essuyé des pertes importantes via les fonds Alpha pendant la crise du coronavirus. Le gendarme américain des marchés, la SEC, avait ouvert sa propre enquête règlementaire en 2020.
  • Le brasseur néerlandais Heineken (HEIA, 99,38 €) a fait état lundi d’un fort rebond de son bénéfice net au premier semestre, à 1,03 milliard d’euros, tiré par la réouverture des restaurants et des cafés dans certaines parties du monde. Le groupe avait enregistré une perte de 297 millions d’euros à la même période en 2020. Ce rebond est notamment dû à «la levée progressive des restrictions importantes mises en œuvre l’année dernière sur la plupart des marchés pour contenir la propagation de la COVID-19», explique le PDG du brasseur, Dolf van den Brink, cité dans un communiqué du groupe. Le chiffre d’affaires pour la première moitié de l’année a augmenté de 8,3%, à 10 milliards d’euros. La hausse organique des volumes de la bière s’établit à 16,8% pour le deuxième semestre, grâce notamment à de bonnes performances en Afrique, au Moyen-Orient, en Europe l’Est et en Amérique. Mais le numéro deux mondial de la bière, derrière le belgo-brésilien AB InBev, s’attend à ce que dans l’ensemble, les résultats financiers annuels restent inférieurs à 2019.
  • La Banque HSBC (HSBC, 27,57 $US) a annoncé lundi un bénéfice net multiplié par plus de trois sur un an au premier semestre 2021 grâce à un retour de la croissance sur ses principaux marchés, aux restructurations et à sa stratégie de recentrage sur l’Asie. De janvier à juin, le bénéfice net part du groupe de HSBC s’est élevé à 7,27 milliards de dollars US, contre 1,98 milliard lors de la même période de 2020, a indiqué la banque dans un communiqué. Au premier semestre, le produit net bancaire de HSBC a diminué de 4,4% sur un an à 25,55 milliards de dollars, sous l’effet notamment des faibles taux d’intérêt dans le monde. Mais dans le même temps, l’amélioration des perspectives économiques a permis à HSBC de réduire ses provisions pour risques de crédit, ce qui a été le principal moteur de l’amélioration des profits, a expliqué M. Quinn. HSBC a récemment lancé une vaste réorganisation pour se focaliser sur l’Asie où il réalise 90% de son bénéfice, les marchés chinois et hongkongais étant ses fleurons.
  • Pour grandir dans le paiement à crédit, Square (SQ, 247,26 $US), le groupe américain spécialisé dans les règlements numériques, fondé par le patron de Twitter, Jack Dorsey, a mis 29 milliards de dollars sur la table pour acquérir l’australienne Afterpay Limited. Cette application est une spécialiste du «paiement après livraison» qui offre aux particuliers des paiements échelonnés et souvent sans frais. Née en 2014, elle est présente en Australie, aux États-Unis, au Canada, ainsi qu’au Royaume-Uni, en France et en Italie, à travers 100 000 fournisseurs dans le monde et 16,2 millions de clients. La fusion-acquisition, qui devrait être conclue au 1er trimestre de 2022, se fera entièrement par échange d’actions et va valoriser la compagnie australienne à environ 29 milliards de dollars, selon un communiqué commun publié dimanche. Au terme de cette offre, qui propose une prime de 30% sur le cours des actions du groupe australien à sa clôture vendredi, les actionnaires d’Afterpay possèderont 18,5% du capital de la nouvelle compagnie.

 

À surveiller

 

IA Groupe financier (IAG, 69,02$): pas d’éléphant dans la pièce. IA Groupe financier a dévoilé le 29 juillet des résultats financiers au second trimestre qui ont plu à l’analyste Doug Young, de Desjardins. Selon ses propres calculs, l’analyste établit le bénéfice par action de l’entreprise de services financiers à 2,10$, ce qui est supérieur aux attentes des analystes, fixées à 1,97$.

Cineplex (CGX, 12,92$): révision à la baisse des attentes pour les deuxième et troisième trimestres. La réouverture des salles de cinéma est plus lente que prévu et la chaîne Cineplex continuera d’en souffrir à court terme. L’analyste Robert Bek, de la CIBC, révise donc ses attentes à la baisse pour les deuxième et troisième trimestres de l’exercice 2021.

Metro (MRU, 64,70$): le garde-manger reste plein. L’épicier et pharmacien Metro dévoilera ses résultats financiers du troisième trimestre le 11 août. L’analyste Irene Nattel, de RBC Marchés des capitaux, estime que l’entreprise enregistrera une performance robuste du côté de l’alimentation, mais inférieure à celle de la période correspondante l’an dernier, alors que les ménages canadiens avaient rempli leur garde-manger en début de pandémie.

 

 

3 août

 

Dans les Titres en action :

 

  • Le concepteur de camions électriques et à hydrogène Nikola (NKLA, 10,35 $US), en proie à une série de déboires, a divisé par deux mardi le nombre de véhicules qu’il prévoit de livrer d’ici la fin de l’année et drastiquement abaissé ses prévisions de chiffre d’affaires. Le groupe américain, qui n’a pas encore commencé à produire à l’échelle commerciale, prévoit désormais de livrer 25 à 50 camions électriques TRE d’ici la fin de l’année, selon les documents de ses résultats trimestriels. Son chiffre d’affaires, initialement attendu entre 15 et 30 millions de dollars, devrait au mieux atteindre 7,5 millions. Le patron du groupe, Mark Russell, a expliqué lors d’une conférence téléphonique que Nikola pâtissait, comme le reste du secteur automobile, de pénuries de certaines pièces et matériaux, en particulier les semi-conducteurs. Il prévoit de construire malgré tout des camions sans certains éléments, d’éventuellement les livrer à certains clients «même s’ils ne sont techniquement pas vendables», et d’ensuite installer les pièces manquantes. L’action du groupe chutait de 7,42% à la Bourse de New York mardi après-midi.
  • Malgré un bénéfice supérieur aux attentes au deuxième trimestre, le fléchissement de la demande pour le bois d’œuvre à usage résidentiel force Stella-Jones (SJ, 45,43 $) à revoir à la baisse ses prévisions pour l’exercice 2021. Le fabricant de traverses de chemin de fer, de poteaux et de bois à usage résidentiel anticipe un bénéfice avant intérêts, impôts et amortissement (BAIIA) d’entre 410 millions $ et 440 millions $ pour l’exercice 2021. Sa prévision précédente se situait plutôt dans une fourchette de 450 millions $ à 480 millions $. En 2020, le BAIIA de l’entreprise était de 385 millions $. Cette révision est entièrement attribuable au déclin du segment résidentiel, a noté l’analyste Benoit Poirier, de Desjardins Marché des capitaux. La société croit que les ventes augmenteront de 15% à 20% dans cette division, alors que sa prévision précédente visait une croissance de 45% à 65%. Dans ses résultats pour le deuxième trimestre, dévoilés mardi, la société affiche un bénéfice par action supérieur aux attentes à 1,76$, tandis que les analystes en anticipaient un de 1,47$, selon Refinitiv. Si les ventes ont augmenté moins que prévu, soit de 18% à 903 millions $, les dépenses ont été inférieures aux prévisions des analystes, ce qui a permis d’enregistrer une rentabilité supérieure aux attentes. Le BAIIA a augmenté de 50% pour atteindre un record trimestriel de 180 millions $, avec une marge de 20%. À la Bourse de Toronto, l’action de Stella-Jones prenait 0,35% vers midi.
  • Bausch Health (BHC, 34,11 $) a annoncé mardi avoir l’intention d’essaimer ses activités d’esthétique médicales dans le cadre de changements structurels visant à libérer la valeur de la société pharmaceutique. La société établie à Laval a indiqué que le premier appel public à l’épargne (PAPE) de Solta Medical, dont les revenus ont atteint 253 millions $ US en 2020, devrait avoir lieu au cours du quatrième trimestre ou de la première moitié de 2022, tout dépendant des conditions du marché. Bausch a annoncé cette opération alors qu’elle faisait état d’une perte du deuxième trimestre encore plus importante que celle réalisée lors de la même période l’an dernier, malgré une augmentation de 26 % de ses revenus. Bausch a affiché une perte nette attribuable aux actionnaires de 595 millions $ US, soit 1,66 $ US par action, pour son plus récent trimestre, comparativement à une perte de 326 millions $ US, ou 92 cents US par action, pour la même période l’an dernier. En excluant les éléments non récurrents, comme les coûts liés à des règlements judiciaires, le bénéfice ajusté a plus que doublé pour atteindre 352 millions $ US, par rapport au profit ajusté de 165 millions $ US du deuxième trimestre de 2020. Les revenus pour le trimestre clos le 30 juin se sont chiffrés à 2,1 milliards $ US, en hausse par rapport à ceux de 1,66 milliard $ US de l’an dernier, en raison des plus importants volumes de ventes attribuables à la reprise suivant la pandémie.
  • Le fonds d’investissement français PAI Partners va prendre le contrôle de plusieurs marques détenues par le géant des boissons PepsiCo (PEP, 156,32 $US), dont Tropicana et Naked, pour un montant de 3,3 milliards de dollars américains, a annoncé mardi l’entreprise américaine dans un communiqué. «Pepsi a conclu un accord avec PAI Partners pour vendre Tropicana, Naked et d’autres marques de jus de fruits en Amérique du Nord», dans le cadre d’une co-entreprise contrôlée à 39% par Pepsi, explique l’entreprise. Pepsi espère finaliser l’accord, qui comprend également «une option d’achat obligatoire de certaines marques de jus de fruits en Europe» par le fonds français, d’ici «début 2022», après notamment l’accord des autorités de la concurrence. La co-entreprise va permettre à Pepsi «de se concentrer sur (leur) actuelle gamme de marques» comme SodaStream, rachetée pour 3,2 milliards de dollars en 2018, et qui se veut «plus saines pour les consommateurs et la planète» a justifié le patron de l’entreprise, Ramon Laguarta. Pepsi avait acquis la marque de jus de fruits Tropicana en 1998, et la marque de smoothies Naked en 2007. Les jus ont représenté trois milliards de dollars de revenus en 2020 pour Pepsi, mais la marge était inférieure à celle d’autres produits. 
  • Le géant chinois du commerce en ligne Alibaba (BABA, 200,09 $US) a annoncé mardi un tassement de son bénéfice net au premier trimestre de son exercice décalé, au moment où Pékin serre la vis au secteur du numérique. Pour les trois mois d’avril à juin, le groupe a fait état de 45,1 milliards de yuans (5,8 milliards d’euros) de profit, en repli de 5% sur un an. L’an dernier à la même époque, Alibaba avait enregistré un bénéfice de 47,5 milliards de yuans. Quant à son chiffre d’affaires sur la période avril-juin, il progresse par contre de 34% sur un an, à 205,7 milliards de yuans (26,6 milliards d’euros). Poids lourd du secteur et longtemps montré en exemple, Alibaba a été le premier à subir la vindicte des autorités. Au printemps, le groupe fondé par le charismatique milliardaire Jack Ma a été condamné à une amende de 2,3 milliards d’euros pour entrave à la concurrence. Plombé par cette amende record, Alibaba avait enregistré près d’un milliard d’euros de pertes au trimestre précédent.
  • Le groupe automobile Stellantis (STLA, 19,28 $US), né début 2021 de la fusion du français PSA et de l’italo-américain Fiat-Chrysler, a fortement rebondi au premier semestre, affichant une rentabilité record malgré la pénurie de semi-conducteurs. Le groupe a annoncé mardi un bénéfice net de 5,9 milliards d’euros, alors que FCA avait enregistré de très lourdes pertes début 2020, avant la fusion. «Nous avons eu un très bon semestre en termes de marges comme de ventes», s’est félicité le directeur financier du groupe, Richard Palmer, lors d’une conférence de presse. Le groupe a enregistré un chiffre d’affaires de 75,3 milliards d’euros, en hausse de 46% par rapport au premier semestre 2020, quand le marché était paralysé par la crise sanitaire. Sa marge opérationnelle de 11,4% du chiffre d’affaires est «une marge record pour les deux groupes originels», selon Richard Palmer, et loin devant ses concurrents. 
  • Le constructeur automobile allemand BMW (BMW, 81,49 €) a affiché au deuxième trimestre un bénéfice net record, mais prévenu mardi que la pénurie de puces pèsera certainement sur le reste de l’année. Entre avril et juin, le fabricant a enregistré un profit de 4,8 milliards d’euros comparé à une perte de 212 millions en 2020, portant le bénéfice net des six premiers mois à 7,6 milliards d’euros, un net rebond après les effets de la pandémie de COVID-19. Pourtant, les perspectives sont assombries: la pénurie de semi-conducteurs, qui affecte l’industrie mondiale, n’épargnera pas le constructeur. BMW a pu compenser le manque jusqu’ici, mais «plus la pénurie dure, plus les tensions augmentent», a indiqué le directeur financier Nicolas Peter, dans un communiqué. «Nous nous attendons, en conséquence d’interruptions de la production, à un impact sur les ventes.» Au total, BMW a écoulé 1,34 million de voitures entre janvier et juin, entraînant une hausse du chiffre d’affaires de 28% à 55,4 milliards d’euros au premier semestre.
  • Le géant pétrolier britannique BP (BP, 24,08 $US) a annoncé mardi un bénéfice net de 3,1 milliards de dollars américains au deuxième trimestre, dopé comme l’ensemble du secteur par la reprise des cours du brut depuis l’an dernier. BP avait essuyé une gigantesque perte nette de 16,8 milliards $US un an plus tôt, au plus fort de la crise sanitaire qui avait laminé la demande, rappelle-t-il dans un communiqué. Le groupe est le dernier en date à publier des résultats en forte amélioration, avec les milliards de dollars de bénéfices annoncés ces derniers jours par ses concurrents Shell, le français TotalEnergies, ou encore les pétrolières américaines ExxonMobil et Chevron. Les cours du brut sont nettement repartis de l’avant depuis un an, évoluant désormais autour de 70 $US, contre entre 30 et 40 $US au printemps 2020. Ils bénéficient de la reprise mondiale à la faveur du redémarrage des grandes économies, ce qui soutient la demande. Dans le même temps, l’offre reste limitée par les efforts des pays de l’OPEP et de ses partenaires de contrôler leur production. BP estime que le marché pétrolier va continuer à se rééquilibrer, avec une baisse des stocks et une consommation d’hydrocarbures en hausse en 2021 grâce au déploiement de la vaccination et la levée des restrictions sanitaires.

 

À surveiller

 

Restaurant Brands international (QSR, 66,92$US*): un analyste relève sa prévision de bénéfice par action. Restaurant Brands, propriétaire des restaurants Tim Hortons, Burger King et Popeyes, a dévoilé ses résultats financiers du second trimestre de l’exercice 2021 le 30 juillet. À la lumière de ces résultats, l’analyste Christopher Carril, de RBC, relève ses prévisions de bénéfice par action, qui passent de 2,66$ à 2,85$ pour l’exercice 2021 et de 3,15$ à 3,38$ en 2022.

Uber (UBER, 43,46$US*): de mauvaises nouvelles, mais une hausse de la mobilité urbaine. L’entreprise américaine de services de raccompagnements et de livraison Uber dévoilera ses résultats financiers du second trimestre mercredi et l’analyste Justin Post, de Bank of America, relève sa prévision de perte avant impôts, intérêts et amortissements pour la période, qui passe de 325M$ à 271M$. Le consensus des analystes table sur une perte de 323M$.

SNC-Lavalin (SNC, 33,20$): choisir de regarder devant. La société de services d’ingénierie SNC-Lavalin a annoncé ses résultats financiers du second trimestre supérieurs aux prévisions le 30 juillet, de même que la vente d’une part importante de ses activités dans le pétrole et le gaz.

 

 

4 août

 

Dans les Titres en action:

 

  • Stingray (RAY-A, 7,12 $) a profité de la reprise de son secteur radiophonique pendant son premier trimestre, mais le spécialiste de la diffusion de musique et le propriétaire de stations radiophoniques a néanmoins dévoilé des revenus et des bénéfices inférieurs aux attentes des investisseurs pour cette période. La reprise du marché publicitaire radiophonique, fortement impacté par les mesures sanitaires, a permis à la société montréalaise d’augmenter ses revenus de 23,9% à 64,8 millions $. Les analystes anticipaient des revenus de 70 millions $, selon les prévisions recueillies par la firme de données financières Refinitiv. Les revenus du secteur de la radio ont augmenté de 78,8% à 29,2 millions $, a souligné Eric Boyko, président, cofondateur et chef de la direction de Stingray, dans un communiqué. La société affiche ce rebond, «malgré le fait que l’Ontario était toujours soumis à des restrictions relativement lourdes au cours du trimestre» clos le 30 juin, a-t-il ajouté. Le bénéfice par action, pour sa part, a diminué de 11,1% à 16 cents, en raison notamment de la baisse des montants perçus en subventions salariales. Les analystes prévoyaient un bénéfice par action de 18 cents. Les résultats sont inférieurs aux prévisions de Matthew Lee, de la firme Canaccord Genuity. Dans une note, il a attribué cet écart à l’effet des devises et à la baisse des subventions salariales.
  • Great-West Lifeco (GWO, 38,01 $) a affiché mercredi un bénéfice net du deuxième trimestre en baisse de 9,2% par rapport à la même période l’an dernier, pendant laquelle l’assureur avait profité du redressement des marchés qui a suivi l’impact de la pandémie de COVID-19 du premier trimestre de 2020. L’assureur établi à Winnipeg a réalisé un bénéfice net attribuable aux actionnaires de 784 millions $, ou 84 cents par action, ce qui se comparait à un profit de 863 millions $, ou 93 cents par action, un an plus tôt. En excluant certains éléments non récurrents, le bénéfice «fondamental» de Great-West s’est établi à 826 millions $, ou 89 cents par action, en hausse de 17% par rapport à celui de 706 millions $, ou 76 cents par action, du même trimestre de l’année précédente. Cette croissance était attribuable à la contribution de 63 millions $ de Massachusetts Mutual Life Insurance Company (MassMutual), acquise en décembre, ainsi qu’à l’amélioration des marchés boursiers et aux résultats favorables au chapitre de la morbidité en Europe et au Canada. Les analystes s’attendaient à ce que Great-West réalise un bénéfice fondamental de 79 cents par action, selon les prévisions recueillies par la firme de données financières Refinitiv. 
  • General Motors (GM, 57,88 $US) est repassé dans le vert au deuxième trimestre, le constructeur vendant plus cher les véhicules qu’il fabrique, et a relevé ses prévisions pour l’ensemble de l’année malgré la pénurie de semi-conducteurs qui freine sa production. Le groupe américain a dégagé un bénéfice net de 2,8 milliards de dollars américains ($US) d’avril à juin, contre une perte de 800 millions $US sur la même période un an plus tôt, avec un chiffre d’affaires quasi doublé, à 34,2 milliards $US. Le groupe, comme l’ensemble du secteur automobile, pâtit depuis le début de l’année d’un manque de semi-conducteurs, des éléments devenus indispensables dans des voitures truffées d’électronique. La situation du côté des semi-conducteurs reste imprévisible, estime GM et les défis liés à la chaîne d’approvisionnement vont persister au second semestre. Ce qui n’empêche pas le groupe de relever ses prévisions. Le numéro un de l’automobile aux États-Unis s’attend toujours à un bénéfice opérationnel compris entre 11,5 et 13,5 milliards $US sur l’ensemble de l’année, contre 10 à 11 milliards auparavant. Le groupe s’attend par ailleurs à un bénéfice ajusté par action et hors éléments exceptionnels compris entre 5,40 et 6,40 $US contre 4,50 à 5,25 $US auparavant. 
  • Le japonais Honda (HMC, 32,86 $US) a relevé mercredi ses prévisions annuelles, en pariant que ses efforts constants de réduction de coûts permettront de compenser des facteurs négatifs comme la pénurie de semi-conducteurs et la résurgence actuelle du coronavirus, principalement en Asie. Le constructeur automobile table désormais sur un bénéfice net de 670 milliards de yens (7,7 milliards de dollars canadiens), contre une prévision précédente de 590 milliards de yens. Cela représenterait une progression de 1,9% par rapport à son exercice annuel 2020-2021, clos au 31 mars. Il est aussi plus confiant concernant son bénéfice opérationnel annuel, visant 780 milliards de yens à présent, contre un objectif précédent de 660 milliards de yens. Le groupe a également révisé en hausse son objectif annuel de chiffre d’affaires, passé de 15 200 à 15 450 milliards de yens (178 milliards de dollars). Cela signifierait un redressement de 17,3% sur un an. Sur son premier trimestre 2021-2022, démarré le 1er avril, Honda a signé un bénéfice net de 222,5 milliards de yens (2,6 milliards de dollars), contre une perte de 80,8 milliards de yens un an plus tôt, au moment du très fort impact initial de la pandémie sur l’économie mondiale. Son bénéfice opérationnel d’avril à fin juin s’est établi à 243,2 milliards de yens, contre une perte de 113,6 milliards de yens un an plus tôt, et ses ventes trimestrielles ont totalisé 3 583,8 milliards de yens (41,3 milliards de dollars), un rebond de près de 69% sur un an.
  • Le géant automobile japonais Toyota (TM, 185,95 $US) a publié mercredi des résultats en très forte augmentation sur un an pour son premier trimestre 2021-2022, mais n’a pas relevé ses prévisions annuelles en raison de nombreuses «incertitudes» pesant sur le reste de l’exercice. Son bénéfice net sur la période avril-juin a été multiplié par plus de cinq sur un an, totalisant 897,8 milliards de yens (10,3 milliards de dollars canadiens), grâce à la reprise dynamique de son activité après l’impact initial de la pandémie. Il s’agit d’un bénéfice net record pour un premier trimestre du groupe, a précisé à l’AFP une porte-parole de Toyota. Son bénéfice opérationnel a atteint 997,5 milliards de yens, et ses ventes trimestrielles ont bondi de 72,5% sur un an à 7 935,6 milliards de yens (91,4 milliards de dollars). Toyota table toujours sur un bénéfice net annuel de 2 300 milliards de yens (26,5 milliards de dollars), ce qui serait une hausse de 2,4% sur un an, ainsi que sur un bénéfice opérationnel de 2 500 milliards de yens, soit +13,8% sur un an. De même, il continue d’anticiper un chiffre d’affaires annuel de 30 000 milliards de yens (345 milliards de dollars), pour des ventes en volume se chiffrant à 10,55 millions d’unités sur l’ensemble de l’exercice pour toutes ses marques.
  • Le japonais Sony (SONY, 103,68 $US) a relevé mercredi certaines prévisions pour son exercice entamé début avril, après des ventes accrues au premier trimestre malgré la comparaison avec ses résultats record de l’an dernier, qui avaient été dopés par sa division des jeux vidéo. Pour l’exercice en cours 2021-2022, Sony table à présent sur un bénéfice opérationnel de 980 milliards de yens (11,3 milliards de dollars canadiens) au lieu d’une prévision de 930 milliards de yens précédemment, grâce notamment à des perspectives améliorées pour ses divisions musique, cinéma et produits électroniques (hors jeu vidéo). Le groupe prévoit aussi désormais un bénéfice net annuel de 700 milliards de yens (8 milliards de dollars) contre 660 milliards de yens fin avril. Cela représenterait cependant une chute de 40% sur un an, son bénéfice net 2020-2021 ayant été gonflé par des effets exceptionnels, notamment sur le plan fiscal. «Cette révision à la hausse est une surprise», a déclaré à l’AFP Hideki Yasuda du Ace Research Institute. «Les ventes d’appareils photo et de musique en streaming (au premier trimestre, NDLR) ont été meilleures que prévu». Sony a en revanche laissé inchangé son objectif de chiffre d’affaires annuel, à 9 700 milliards de yens (environ 111 milliards de dollars, ce qui serait une hausse d’environ 8% sur un an).

 

 

À surveiller

 

Stella-Jones Inc. (SJ, 45,50$): C’est le moment d’acheter, croit l’analyste de la Banque Nationale. Les actions du manufacturier de produits en bois traité sous pression se situent aujourd’hui au même niveau qu’en septembre 2015. Pourtant, les bénéfices avant impôts, intérêts et amortissement (BAIIA) sont passés de 265 millions de dollars en 2016 à un niveau prévu pour 2022 de 348 millions, note Maxim Sytchev, analyste à la Banque Nationale.

5N Plus Inc (VNP, 2,67$): la direction réitère ses prévisions pour 2021. Le producteur de semi-conducteurs spécialisés et de matériaux de haute performance de Saint-Laurent a présenté des résultats trimestriels conformes aux attentes des analystes, et les dirigeants réitèrent leurs prévisions pour l’année 2021 alors que le projet d’acquisition de la firme allemande AZUR SPACE continue de faire son chemin auprès des autorités réglementaires européennes.

George Weston Limited (WN, 129,38$): on mise sur les bénéfices de la vente de Weston Foods. Bien que les résultats du 2e trimestre de Weston Foods n’ont pas atteint les prévisions de l’analyste de la CIBC, Mark Petrie, cela ne change en rien pour l’instant les perspectives pour George Weston. La société complétera la vente de Weston Foods d‘ici la fin de l’année, et le retour du capital vers les actionnaires qui s’en suivra favorisera le titre, selon lui.

 

 

5 août

 

Dans les Titres en action:

 

 

  • Les Vêtements de sport Gildan (GIL, 44,10 $) ont affiché jeudi un profit de 146,4 millions $US pour leur deuxième trimestre, leurs revenus ayant bondi de 225 % malgré les difficultés de leur chaîne d’approvisionnement. Le fabricant montréalais de vêtements a réalisé un profit net de 74 cents US par action, ce qui se comparait à une perte de 249,7 millions $US, ou 1,26 $US par action, au même trimestre l’an dernier, alors qu’elle jonglait avec l’impact initial de la pandémie de COVID-19. En excluant les éléments non récurrents, le bénéfice ajusté s’est chiffré à 135,3 millions $US, ou 68 cents US par action, comparativement à une perte de 196,6 millions $US, ou 99 cents US, au deuxième trimestre de 2020. Les revenus pour le trimestre clos le 4 juillet ont atteint 747,2 millions $US, en hausse par rapport à ceux de 229,7 millions $US de l’an dernier, et en baisse d’environ 7% par rapport aux ventes records du deuxième trimestre de 2019. Les ventes de vêtements de sport ont bondi de 354 % à 597,1 millions $US, tandis que celles d’articles chaussants et de sous-vêtements ont progressé de 53 % à 150 millions $US. Les analystes s’attendaient à ce que Gildan dévoile un profit ajusté par action de 51 cents US et un chiffre d’affaires de 687,7 millions $US, selon les prévisions recueillies par la firme de données financières Refinitiv. 
  • Le fabricant de jouets Spin Master (TOY, 50,04 $) a affiché jeudi un bénéfice en hausse pour son plus récent trimestre, ses revenus ayant grimpé de 39 % grâce aux meilleures ventes de produits de la Pat’ Patrouille, de Gabby’s Dollhouse et de Present Pets, ainsi qu’à de solides revenus pour ses jeux numériques. La société torontoise a fait état d’un profit net de 33,5 millions $US, soit 32 cents US par action, pour le trimestre clos 30 juin, ce qui se comparait à une perte nette de 14,9 millions $US, ou 15 cents US par action, pour la même période l’an dernier. Les revenus de Spin Master ont atteint 390,8 millions $ au deuxième trimestre, ce qui représentait une hausse de 39% par rapport à ceux de 281,1 millions $ de la même période en 2020. Les analystes s’attendaient à un bénéfice net de 23 cents par action et à un chiffre d’affaires de 343,1 millions $, selon les prévisions recueillies par la firme de données financière Refinitiv. Selon le président et chef de la direction de la société, Max Rangel, Spin Master est bien positionnée pour la deuxième moitié de 2021, avec une solide gamme de jouets, une croissance dans ses franchises de jeux numériques et la sortie du film «Paw Patrol: The Movie» («La Pat’ Patrouille: le film» en version française). La première incursion de la société de jouets et de jeux dans le secteur des films devrait stimuler la vente de jouets et des revenus de licence et de marchandisage. 
  • La Financière Sun Life (SLF, 64,70 $) a réalisé un bénéfice net du deuxième trimestre en hausse de 73%, ce qu’elle a attribué aux améliorations des marchés, en particulier pour les taux d’intérêt. L’assureur torontois a affiché un bénéfice de 900 millions $, ou 1,53$ par action, pour son plus récent trimestre, ce qui se comparait à un profit de 519 millions $, ou 88 cents par action, pour la même période l’an dernier. Le bénéfice sous-jacent a grimpé de 19,5% à 883 millions $, ou 1,50$ par action, alors qu’il avait été de 739 millions $, ou 1,26$ par action, un an plus tôt. Les analystes s’attendaient en moyenne à un bénéfice ajusté de 1,47$ par action, selon les prévisions recueillies par la firme de données financières Refinitiv. Les ventes d’assurances ont grimpé de près de 15% à 710 millions $ tandis que celles de produits de gestion de patrimoine ont glissé de 2,9% à 55 millions $. La valeur des affaires nouvelles a grimpé à 284 millions $, par rapport à 206 millions $ un an plus tôt. 
  • La Financière Manuvie (MFC, 24,46 $) a surpassé les attentes des analystes en dévoilant un bénéfice net de 2,6 milliards $ pour son deuxième trimestre, grâce à la croissance soutenue en Asie et à la solide contribution de ses activités de gestion d’actifs et de patrimoine. L’assureur torontois a indiqué mercredi, après la fermeture des marchés financiers, que son bénéfice net attribuable aux actionnaires s’était établi à 1,33 $ par action, en hausse par rapport à celui de 35 cents par action, ou 727 millions $, du même trimestre l’an dernier. Manuvie a attribué cette augmentation aux gains réalisés sur des placements privés, à ceux sur les marchés financiers et à l’amélioration des taux d’intérêt. En excluant certains éléments non récurrents, Manuvie a réalisé un bénéfice ajusté de 1,68 milliard $, soit 83 cents par action, en hausse de 7,8 % par rapport à celui de 1,56 milliard $, ou 78 cents par action, du deuxième trimestre de 2020. Les analystes s’attendaient à ce que Manuvie réalise un profit net de 1,75 milliard $, ou 90 cents par action, selon les prévisions recueillies par la firme de données financières Refinitiv.
  • Une série d’éléments défavorables ont grugé la rentabilité de Saputo (SAP, 36,26 $) au premier trimestre de son exercice 2022. Le bénéfice net du fromager montréalais a diminué de 62,7% à 53 millions $ pour la période de trois mois close le 30 juin. Les revenus totaux ont atteint 3,5 milliards $, en hausse de 2,9%, ou 97 millions $. Saputo a attribué ses difficultés à une série de facteurs. Elle estime que les pressions inflationnistes sur ses intrants ont eu une incidence de 23 millions $ sur son bénéfice avant intérêts, impôts et amortissement (BAIIA). Les fluctuations du dollar canadien, pour leur part, ont eu un effet défavorable de 179 millions $ sur les revenus. Saputo affirme aussi avoir connu des difficultés d’approvisionnement à l’international. Elle a aussi inscrit une charge financière en raison de la hausse prévue des impôts des sociétés au Royaume-Uni en 2023. Malgré ces défis, le chef de la direction et président du conseil d’administration, Lino Saputo, assure que l’entreprise réussira à générer une croissance interne de son BAIIA pour l’établir à 2,1 milliards $ d’ici l’exercice 2025. Le conseil d’administration a également adopté une augmentation de 2,9% du dividende trimestriel, qui passe de 17,5 cents par action à 18 cents.
  • Les Aliments Maple Leaf (MFI, 25,82 $) ont vu leur profit net plonger lors de leur plus récent trimestre, malgré une croissance de 6% de leurs revenus. Le fabricant de produits alimentaires ontarien a réalisé un profit de 8,8 millions $ au cours de son deuxième trimestre. Cela représentait une baisse de près de 66 % par rapport au profit de 25,7 millions $ réalisé lors de la même période un an plus tôt, essentiellement en raison de variations de la juste valeur hors caisse des actifs biologiques et des contrats de dérivés. Le profit par action du plus récent trimestre s’est chiffré à 7 cents, en baisse par rapport à celui de 21 cents du deuxième trimestre de 2020. En excluant certains éléments non récurrents, le profit ajusté a reculé de 20 % à 28 cents par action, comparativement à celui de 35 cents du même trimestre l’an dernier. Les revenus pour le trimestre clos le 30 juin se sont chiffrés à 1,16 milliard $, comparativement au chiffre d’affaires de 1,09 milliard $ un an plus tôt. Les analystes s’attendaient en moyenne à ce que Maple Leaf réalise un bénéfice ajusté de 25 cents par action, à partir de revenus de 1,15 milliard $, selon les prévisions recueillies par la firme de données financières Refinitiv.
  • BCE (BCE, 63,09 $) affirme que ses bénéfices ont bondi au deuxième trimestre et que ses revenus ont augmenté de 6,4 %, alors qu’elle a ajouté de nouveaux clients un an après avoir ressenti les premiers effets de la COVID-19. Le bénéfice net attribuable aux actionnaires ordinaires s’est élevé à 685 millions de dollars ou 0,76 $ par action, en hausse de 237 millions de dollars ou 0,26 $ par action en comparaison à l’année précédente. Sur une base ajustée, le bénéfice net a augmenté de 31 % pour atteindre 751 millions de dollars ou 0,83 $ par action, contre 573 millions de dollars ou 0,63 $ par action au deuxième trimestre de 2020. Les revenus se sont élevés à 5,7 milliards de dollars alors qu’ils se chiffraient à près de 5,4 milliards de dollars au trimestre de l’année précédente. Les analystes s’attendaient en moyenne à ce que le géant des télécommunications déclare 0,78 $ par action de bénéfices ajustés sur 5,73 milliards de dollars de revenus, selon la firme de données financières Refinitiv.
  • Profitant d’un fort rebond de la demande, le premier groupe européen du transport aérien Lufthansa (LHA, 9,14 €) a divisé par deux sa perte nette au deuxième trimestre et juge possible un retour à la profitabilité au 3e trimestre pour la première fois depuis mars 2020. Entre avril et juin, l’entreprise a affiché un résultat net de -756 millions d’euros contre -1,5 milliard sur cette période l’année dernière, conséquence d’une «reprise nette du marché et d’une hausse des réservations et du nombre de passagers» encouragées par des «assouplissements dans les restrictions de voyage», selon un communiqué publié jeudi. Grâce à la hausse des réservations, le groupe a dégagé un flux de trésorerie positif au deuxième trimestre, pour la première fois depuis le début de la pandémie, qui a plongé Lufthansa et le secteur dans une crise sans précédent. Sur les trois mois écoulés, l’offre a atteint 29% du niveau de 2019 pour 18% des passagers. Cet indicateur phare, qui représente le nombre de sièges offerts à la réservation, adapté par la compagnie à la demande attendue, avait atteint 31% en 2020. Il doit progresser à 50% au 3e trimestre et à 60% en fin d’année, après 34% pour le mois de juin. Pour l’année entière, Lufthansa s’attend toujours à une capacité représentant 40% du niveau d’avant-crise.
  • Fort d’un deuxième trimestre très profitable, l’équipementier sportif allemand Adidas (ADDYY, 187,77 $US) a relevé jeudi ses prévisions annuelles malgré des difficultés d’approvisionnement, surtout au Vietnam. D’avril à juin, le bénéfice net part du groupe s’est établi à 397 millions d’euros, contre une perte de 295 millions d’euros un an plus tôt, en pleine première vague de COVID-19, a indiqué le groupe d’Herzogenaurach. Il vise désormais une croissance annuelle de 20% des ventes et un bénéfice net entre 1,4 et 1,5 milliard d’euros. En dépit des hausses des prix de matières premières et des tarifs de fret, le groupe a maintenu sa prévision de marge opérationnelle à 52% sur l’année, soit deux points de mieux par rapport à 2020.
  • Le groupe industriel britannique Rolls-Royce (RR, 108,74 £), spécialisé dans les moteurs d’avion, a annoncé jeudi un retour dans le vert avec un bénéfice de 393 millions de livres au premier semestre grâce à sa restructuration et au début de reprise dans l’aviation. Rolls-Royce, qui profite par ailleurs de la bonne tenue de ses activités dans la défense et l’énergie, avait essuyé une perte nette de 5,4 milliards de livres sur la même période un an plus tôt, selon un communiqué. Le groupe observe une «amélioration» dans sa branche de fabrication d’avions pour l’aéronautique, avec une «reprise» de l’activité que ce soit pour les voyages privés ou les compagnies aériennes. Son chiffre d’affaires a reculé de 9% à 5,16 milliards de livres, reflétant les perturbations dans l’aviation du début d’année. Rolls-Royce améliore ses résultats surtout grâce à son plan de restructuration lancé pour faire face à la crise sanitaire. Ces réductions de coûts passent essentiellement par une baisse des effectifs, 8 000 salariés ayant déjà quitté le groupe. Le groupe entend atteindre son objectif d’économies de coûts d’un milliard de livres sur 2021 par rapport à 2019. Il va supprimer au total au moins 9 000 postes.
  • Nintendo (NTDOY, 63,01 $US) a confirmé jeudi ses prévisions pour son exercice 2021-2022 entamé le 1er avril, après des résultats au premier trimestre ayant inévitablement souffert de la comparaison avec l’exceptionnelle demande en jeux vidéo du début de la pandémie au printemps 2020. La firme de Kyoto avait réalisé le plus gros bénéfice net de son histoire en 2020-2021, alors que les confinements mis en place dans de nombreux pays face à la COVID-19 ont dopé la demande en équipements de loisirs à domicile, dont les jeux vidéo. Avec le retour progressif à la normale de l’économie mondiale, grâce aux campagnes de vaccination, les résultats de Nintendo ont pâli en comparaison sur un an. Entre avril et fin juin de cette année, le groupe a vu son bénéfice net baisser de 12,9% sur un an à 92,7 milliards de yens (1,05 milliard de dollars canadiens) et son bénéfice opérationnel chuter de 17,3% à 119,7 milliards de yens (1,36 milliard $). Son chiffre d’affaires s’est quant à lui établi à 322,6 milliards de yens (3,67 milliards $), en recul de 9,9% par rapport à l’année précédente, qui avait vu les ventes de sa console Switch exploser avec la sortie du jeu Animal Crossing: New Horizons au tout début des confinements mondiaux. Nintendo a annoncé avoir vendu 4,45 millions de Switch sur le trimestre écoulé (-21,7% sur un an) et 45,29 millions de jeux en tout (-10,2%).

 

 

À surveiller

 

Innergex (INE, 20,55 $): Regardons 12 mois en avant, suggère l’analyste de la BMO. L’entreprise québécoise active dans le développement de la production électrique provenant de sources renouvelables, soit l’hydroélectricité, l’éolien et l’énergie solaire, a présenté des résultats en-deçà des attentes pour son 2e trimestre, et son titre s’est fait malmener en bourse mercredi, cédant près de 5%.

NFI Group Inc. (NFI, 29,56 $): Le titre bondit de 9% à la suite des résultats trimestriels. Le titre du constructeur d’autobus de Winnipeg s’était fait démolir à l’arrivée de la pandémie l’an dernier, chutant de près de 70% en un mois. Puis, il a tout regagné en mois d’un an. Toutefois, depuis le début de l’année 2021, il se négociait à l’intérieur d’un couloir de fluctuations plus étroit dont la tendance était néanmoins à la baisse. Mais la publication des résultats du 2e trimestre a permis au titre de rebondir de 9%, ce qui laisse croire que cette tendance s’est possiblement inversée.

NuVista Energy Ltd. (NVA, 3,21 $): Des résultats quand même positifs, selon l’analyste de Desjardins. Bien que le titre du producteur de pétrole et de gaz naturel de Calgary ait cédé 5,59% de sa valeur en bourse à la suite de la divulgation de ses résultats trimestriels, Chris MacCulloch, analyste chez Desjardins, estime que ces résultats sont dans l’ensemble légèrement positifs. Notons que les bourses nord-américaines étaient plutôt en mode baissier durant la séance de mercredi.

 

 

6 août

 

Dans les Titres en action:

 

  • Les Industries Dorel (DII-B, 13,09 $) ont affiché vendredi des résultats financiers inférieurs aux attentes, même si leur profit net du plus récent trimestre a doublé par rapport à la même période l’an dernier malgré des coûts de transport plus élevés et des fermetures de fournisseurs. La société montréalaise a réalisé un bénéfice net de 22,2 millions $ US, ou 67 cents US par action, pour son deuxième trimestre, en hausse par rapport à celui de 11,1 millions $ US, ou 34 cents US par action, de l’an dernier. En excluant certains éléments non récurrents, le bénéfice ajusté de Dorel a atteint 23 millions $ US, ou 70 cents US par action, en hausse de 47 % par rapport à celui de 15,6 millions $ US, ou 48 cents US par action, du deuxième trimestre de 2020. Le fabricant de meubles, de bicyclettes et de produits pour enfants a indiqué que ses revenus pour le trimestre clos le 30 juin s’étaient établis à 765 millions $ US, en hausse de 5,7 % par rapport à ceux de 724 $ US de la même période l’an dernier. Les analystes s’attendaient à ce que Dorel réalise un bénéfice net et ajusté de 82 cents US par action, à partir de revenus de 860,6 millions $ US, selon les prévisions recueillies par la firme de données financières Refinitiv.
  • Boralex (BLX, 39,07 $) a augmenté sa production de 41% au deuxième trimestre, mais le producteur d’énergie renouvelable a doublé sa perte nette par rapport à la même période l’an dernier. La perte nette attribuable aux actionnaires est passée de 6 millions $ à 13 millions $ au cours de la période de trois mois clos le 30 juin. La direction a attribué cette perte à l’ajout d’amortissement et de charges financières liées aux acquisitions et aux mises en service. L’entreprise de Kingsey Falls a augmenté sa production totale de 41% à 1 323 gigawattheures. La hausse est attribuable aux récentes acquisitions dans le secteur éolien au Québec et le secteur solaire aux États−Unis, ainsi qu’à la mise en service de parcs éoliens français. La production totale est tout de même 5% inférieure à ce qui était anticipé. Le plus grand écart négatif vient du secteur hydroélectrique, à 24%, mais il s’agit d’un plus petit segment pour Boralex, a constaté l’analyste Bill Cabel, de Desjardins Marché des capitaux. Le bénéfice avant intérêts, impôts et amortissement (BAIIA) ajusté consolidé atteint 117 millions $, en hausse de 10%. Ce chiffre est similaire à la prévision des analystes, a noté M. Cabel. L’analyste a ajouté que ses collègues avaient émis des prévisions qui se situaient dans une fourchette entre 113 millions $ et 122 millions $. Les revenus, pour leur part, ont augmenté de 21% à 147 millions $ au plus récent trimestre. 
  • Recettes illimitées (RECP, 22,16 $) a engrangé un bénéfice au deuxième trimestre tout en concluant des acquisitions dans le cadre de la poursuite d’une refonte de ses marques. La société de restauration établie à Vaughan, en Ontario, a déclaré jeudi un bénéfice net de 19,4 millions $ ou 34 cents par action pour le trimestre clos le 27 juin. L’entreprise qui exploite notamment les restaurants Harvey’s, Chalet suisse et les rôtisseries St-Hubert avait enregistré une perte de 40,6 millions $ ou 72 cents par action au deuxième trimestre de 2020, lorsque les restrictions liées à la pandémie avaient temporairement fermé les salles à manger à travers le Canada. Sur une base ajustée, Recettes illimitées (Recipe Unlimited) a rapporté 7 millions $ ou 12 cents par action, en hausse comparativement à 11 cents par action un an plus tôt. Les revenus du trimestre se sont élevés à 207,6 millions $, en hausse par rapport à 140,4 millions $ en 2020. Le trimestre en cours représente une amélioration par rapport aux premiers jours des restrictions liées à la COVID-19, mais il reste bien en deçà des 311,9 millions $ de revenus pour le trimestre pré-pandémique en 2019.
  • La société torontoise Score Media and Gaming (SCR, 40,90 $) a annoncé jeudi son acquisition par la société américaine Penn National Gaming dans le cadre d’une transaction en espèces et en actions évaluée à 2 milliards $ US. L’entente réunira la populaire application mobile d’actualités sportives theScore de Score Media, ainsi que ses services de paris, dans quatre États américains, avec les dizaines de propriétés de jeux et de courses de Penn National dans 20 États. Penn National a indiqué dans un communiqué que theScore était la troisième application sportive la plus populaire en Amérique du Nord et la première au Canada. Les systèmes que theScore a déjà développés devraient aider Penn National à étendre sa portée et à économiser sur les coûts de plateformes tierces. L’acquisition de Score Media and Gaming s’ajoute aux actifs de Penn National dans les médias sportifs. Elle a acheté en 2020 une participation de 36% dans Barstool Sports. L’annonce de l’entente a fait bondir l’action de Score Media and Gaming de 79,8 % à la Bourse de Toronto. Le titre a grimpé de 18,15 $ pour clôturer à 40,90 $.
  • L’action de Thomson Reuters (TRI, 140,11 $) a grimpé à un sommet record jeudi, après que l’entreprise a affiché un bénéfice net en forte hausse pour son deuxième trimestre et révisé à la hausse ses perspectives pour l’exercice, notamment grâce à l’augmentation de la valeur de son investissement dans la Bourse de Londres. À la Bourse de Toronto, le titre de l’entreprise a atteint le sommet de 141,16$, avant de clôturer à 140,11$, en hausse de 7,37$, soit 5,6%. Thomson Reuters a dévoilé jeudi un bénéfice de 1,07 milliard $ US, soit 2,15$ US par action, pour son plus récent trimestre, comparativement à un profit de 126 millions $ US, ou 25 cents US par action, lors de la même période l’an dernier. En excluant certains éléments, dont l’investissement dans le groupe qui détient la Bourse de Londres, Thomson Reuters a réalisé un bénéfice ajusté de 240 millions $ US, ou 48 cents US par action, comparativement à celui de 221 millions $ US, ou 44 cents US par action, du deuxième trimestre de 2020. Cependant, le bénéfice d’exploitation a diminué de 14% à 316 millions $ US, alors que le trimestre comparable de l’an dernier comprenait un gain significatif lié à la réévaluation de bons de souscription détenus dans la firme de données financières Refinitiv, qui a été vendue en janvier au groupe détenant la Bourse de Londres. Les revenus du trimestre clos le 30 juin ont progressé de 9% à 1,53 milliard $ US, comparativement à 1,41 milliard $ US l’an dernier. La croissance interne des revenus a été de 7%. Les analystes s’attendaient à un profit ajusté de 43 cents US par action et à un chiffre d’affaires de 1,5 milliard $ US, selon les prévisions recueillies par Refinitiv. 

 

 

À surveiller

 

Québecor (QBR.B, 31,17$): des résultats légèrement supérieurs aux prévisions grâce à Helix. Le fournisseur de services de télécommunications Québecor a dévoilé des revenus au second trimestre de 1,13 milliard de dollars et un bénéfice par action (BPA) ajusté de 0,65$, ce qui est supérieur aux prévisions de l’analyste Adam Shine, de la Financière Banque Nationale.

BCE (BCE, 63,15$): un analyste préfère rester sur les lignes de côté. Les résultats du second trimestre de l’entreprise de services de télécommunications BCE montrent à quel point le plan d’affaires de la société est robuste, même si les revenus d’itinérance continuent de souffrir grandement de la pandémie, selon l’analyste Jérôme Dubreuil, de Desjardins.

Bombardier (BBD.B, 1,60$): vers une réinclusion dans l’indice S&P/TSX? Les résultats du fabricant d’avions d’affaires Bombardier au second trimestre ont satisfait les attentes de Walter Spracklin, analyste chez RBC Marchés des capitaux.