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Les titres boursiers qui ont retenu l’attention cette semaine

lesaffaires.com|Mis à jour le 16 avril 2024

Les titres boursiers qui ont retenu l’attention cette semaine

(Photo: Getty Images)

BRP (DOO-T, 118,17$, DOOO-N, 94,02 $US): plein gaz
Malgré un inventaire réduit, BRP est parvenue à dépasser les attentes des analystes au cours du deuxième trimestre de son exercice de 2022, et elle compte bien poursuivre sur ce sentier malgré les embûches qui pointent à l’horizon, croit Brian Morrison de TD Securities.

Quels titres boursiers et rapports d’analystes ont retenu l’attention cette semaine? Voici une revue de presse qui regroupe divers textes boursiers.

 

04 avril

Dans les Titres en action:

Great West

La filiale américaine de Great-West Lifeco (GWO.TO, 36,58$)  a annoncé lundi la clôture de l’entente de plusieurs milliards de dollars sur son acquisition des activités de retraite à service complet de Prudential Financial.

L’acquisition de 4,45 milliards de dollars US (G$US) renforce la présence de la société de Winnipeg sur le marché américain de la retraite par l’entremise de sa filiale Empower, qui est établie à Denver, au Colorado.

Avec cette acquisition, la plateforme d’Empower comptera plus de 16,6 millions de participants et 71 000 régimes d’épargne en milieu de travail, et son actif sous gestion atteindra environ 1400 G$US.

Le président et chef de la direction de Great-West, Paul Mahon, a souligné que la transaction stratégique faisait progresser les priorités en matière de création de valeur de l’entreprise et accélérait sa croissance.

Selon lui, Empower et ses clients profiteront de la considérable augmentation de la présence et des capacités de l’entreprise, ce qui renforce sa position de chef de file dans ce qu’il affirme être «le plus grand marché de la retraite au monde».

La société calcule que la contribution d’Empower aux résultats de Great-West devrait croître de 30% d’ici la fin de 2023 grâce à cette transaction.

 

Cenovus

Cenovus Energy  (CVE.TO, 23,33$) a annoncé lundi la suspension de ses opérations de couverture des prix du pétrole brut et a prévenu qu’elle s’attendait à des pertes importantes liées à son programme de gestion des risques existant pour le premier trimestre.

La société est l’un des nombreux producteurs de pétrole qui utilisent une stratégie de couverture afin de se protéger contre les baisses soudaines des prix.

Mais ces derniers mois, le cours de référence du baril de West Texas Intermediate a bondi, faisant de la couverture un jeu perdant.

Cenovus dit s’attendre à afficher une perte réalisée d’environ 970 millions $ sur ses positions de gestion des risques pour la période de trois mois se terminant le 31 mars. Elle prévoit que les pertes pour le trimestre en cours attribuables à la couverture soient d’environ 470 millions $.

La société estime que son bilan et sa position de liquidité sont désormais suffisamment sains pour ne plus avoir besoin de la couverture.

Cenovus a affirmé qu’elle prévoyait de fermer la majeure partie de ses positions en cours sur la gestion des risques liés au prix du baril WTI de pétrole brut au cours des deux prochains mois.

 

Hertz

Le loueur américain de voitures Hertz (HTZ, 22,70 $US), qui veut étendre son offre de véhicules électriques, a annoncé lundi un partenariat avec le suédois Polestar, auquel il compte acheter jusqu’à 65 000 voitures, six mois après une première mégacommande de véhicules Tesla.

«La disponibilité devrait commencer au printemps 2022 en Europe et fin 2022 en Amérique du Nord et en Australie», ont annoncé les deux groupes dans un communiqué. Aucun montant n’a été dévoilé pour cette commande. En octobre, Hertz avait dit vouloir offrir une large flotte de véhicules électriques à ses clients.

Le loueur avait alors annoncé une commande de 100 000 Tesla d’ici 2022, ce qui avait fait grimper le titre de l’entreprise d’Elon Musk à Wall Street. S’en était cependant suivi un imbroglio, Tesla ayant affirmé par la suite que le contrat n’avait pas encore été signé. Hertz s’était placé au début de la pandémie sous la protection de la loi sur les faillites, dont l’entreprise est sortie en juillet.

Le loueur, à la santé financière déjà fragilisée, avait été décimé par la chute des réservations de voitures de location à la suite des mesures prises pour endiguer la propagation de la pandémie de COVID-19.

 

Starbucks

Le patron par intérim de Starbucks (SBUX, 86,30 $US) Howard Schultz a annoncé la suspension du programme de rachat d’actions de l’entreprise, qui fait face à des tentatives de création d’un syndicat dans plusieurs cafés aux États-Unis.

«Cette décision nous permettra d’investir davantage de nos bénéfices au profit de nos salariés et de nos magasins, la seule manière de créer de la valeur de long terme pour toutes les parties prenantes», a poursuivi M. Schultz dans une lettre adressée aux employés, clients et actionnaires de Starbucks. L’annonce intervient au moment où plus de 150 Starbucks aux États-Unis ont demandé l’organisation d’un scrutin sur la création d’un syndicat.

Ce mouvement fait suite au vote en faveur de la syndicalisation dans deux cafés de Buffalo, dans l’État de New York, en décembre dernier, une première pour des établissements directement gérés par la chaîne aux États-Unis. Les partisans de la syndicalisation ont accusé la direction de chercher à saper leurs efforts. M. Schultz, qui a déjà occupé le poste de directeur exécutif à deux reprises avant cette nouvelle mission, a affirmé que les syndicats n’étaient pas nécessaires si les entreprises répondaient de manière adéquate aux préoccupations de leurs employés.

En octobre dernier, Starbucks avait pourtant annoncé à ses investisseurs vouloir dépenser 20 milliards de dollars pour le versement de dividendes et le rachat d’actions d’ici à 2025. Le groupe de Seattle avait réaffirmé cet objectif mi-mars. Le rachat d’actions par une entreprise permet de réduire le nombre de titres en circulation, l’objectif étant de faire monter le prix unitaire de l’action.

 

HDFC Bank

La plus importante banque privée indienne, HDFC Bank (HDFCBANK.NS, 1 656,80 $INR), va absorber sa maison mère, spécialisée dans les prêts immobiliers, pour constituer un géant du secteur pesant 237milliards de dollars, ont annoncé lundi les deux établissements.

Dans un contexte de remontée des taux d’intérêt qui met les demandes de prêts immobiliers sous pression, HDFC Bank va absorber Housing Development Finance Corporation (HDFC). Cette opération sera l’une des plus importantes fusions jamais réalisées en Inde. Les actifs sous gestion des deux entités s’élèvent à 339 milliards de dollars.

«Le fils a grandi et va acquérir l’affaire de son père. Voilà ce qui se passe ici», a déclaré lors d’une conférence de presse le patron de HDFC, Deepak Parekh. Selon lui, l’opération va faciliter l’accès à des prêts «abordables» pour des acheteurs de biens immobiliers aux revenus bas ou moyens. Avec 68 millions de clients, HDFC Bank est actuellement la plus grande banque privée indienne. 

 

À surveiller

Topaz Energy Corp (TPZ, 21,31 $): une acquisition à bon prix. La société d’infrastructure énergétique de Calgary annonçait jeudi dernier une entente lui permettant d’acquérir Keystone Royalty Corp., une entreprise de la Saskatchewan pour un montant de 85 millions $.

Canfor (CFP, 24,47 $): les prochaines 6 à 8 semaines seront difficiles. La société de produits forestiers de Vancouver, dont le titre est en chute libre depuis deux semaines, annonce qu’elle va réduire ses opérations durant au moins les quatre prochaines semaines. Elle imite ainsi la décision prise par sa concurrente West Fraser il y a quelques semaines.

Banque Royale (RY, 137,32 $): bien que petite, l’acquisition est fort intéressante. La plus grosse Banque canadienne annonçait la semaine dernière qu’elle faisait l’acquisition de Brewin Dolphin, une société de gestion de patrimoine discrétionnaire à valeur nette élevée au Royaume-Uni.

 

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05 avril

 

Dans les Titres en action:

TransAlta

La société énergétique canadienne TransAlta (TA.TO,13,06S)  a annoncé avoir signé un accord avec Meta, anciennement connu sous le nom de Facebook, pour vendre au géant de la technologie de l’électricité produite dans le cadre d’un projet éolien américain.

Selon TransAlta, dans le cadre de l’accord d’achat d’énergie renouvelable à long terme, Meta a accepté d’acheter toute l’électricité qui devrait être produite dans un nouveau projet éolien en Oklahoma.

La société établie à Calgary a précisé que la construction du projet éolien Horizon Hill de 200 mégawatts, dans le comté de Logan de l’État, devrait commencer plus tard cette année avec une exploitation commerciale au second semestre 2023.

L’installation de 34 turbines a un coût en capital d’environ 290

à 310 millions de dollars US, a indiqué TransAlta, et ses revenus annuels prévus sont d’environ 27 à 30 millions de dollars US.

Selon le président et chef de la direction de TransAlta, John Kousinioris, l’accord est une occasion pour l’entreprise d’étendre son parc éolien aux États-Unis, tout en soutenant les objectifs de durabilité de Meta.

Selon la responsable des énergies renouvelables chez Meta, Urvi Parekh, la société de technologie assure 100% de ses activités mondiales avec de l’énergie éolienne et solaire depuis 2020, et le projet TransAlta l’aidera à continuer à respecter cet objectif.

 

À surveiller

Tesla (TSLA, 1 084,59 $ US): des livraisons relativement conformes aux prévisions au premier trimestre. Le fabricant de véhicules électriques Tesla affirme avoir livré 310 048 véhicules durant les trois premiers mois de 2022, ce qui est supérieur à la prévision de 294 567 de l’analyste de Bank of America John Murphy.

Constellation Software (CSU, 2 175,63$): la stratégie de croissance par acquisitions se poursuit. La société de logiciels Constellation Software a déployé 961 millions de dollars (M$) pour réaliser 34 acquisitions durant le premier trimestre, un record qui va bien au-delà des prévisions de Paul Treiber, de RBC Marchés des capitaux.

Bombardier (BBD.B, 1,43 $): un titre plus attrayant. Les analystes de la Banque Scotia ont accueilli une réunion d’investisseurs avec le vice-président principal et chef de la direction financière de Bombardier, Bart Demosky, suivant l’annonce de l’entreprise de consolider ses actions dans un ratio qui oscillera entre 10 pour une et 30 pour une.

 

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06 avril

 

Dans les Titres en action:

Tilray Brands

Tilray Brands (TLRY.TO, 10,02 $)a affiché mercredi un profit et des revenus en hausse pour son plus récent trimestre, le producteur de cannabis ayant vu croître ses ventes internationales. La société de Leamington, en Ontario, a réalisé un bénéfice net de 52,5 millions de dollars américains pour son troisième trimestre, par rapport à une perte de 258,6 M$ US pour la même période un an plus tôt.

Le bénéfice par action pour le trimestre clos le 28 février s’est établi à 9 cents US par action, en hausse par rapport à une perte de 1,03 $ US par action lors de la même période l’année dernière. Les revenus nets de Tilray se sont chiffrés à 151,9 M$ US, en hausse par rapport à ceux de 123,9 M$ US du même trimestre un an plus tôt, stimulés par les ventes de cannabis, de boissons alcoolisées et de produits de bien être.

Les résultats du troisième trimestre témoignaient des progrès et de l’élan des segments et des marchés clés de Tilray, a fait valoir le président et chef de la direction, Irwin D. Simon. Selon lui, la récente prise de participation de Tilray dans sa rivale Hexo «facilitera la complémentarité commerciale et l’innovation dans les produits, en plus d’alimenter la production et l’efficacité opérationnelle».

 

Veolia

Le groupe Veolia (VIE.PA, 27,31 €) a annoncé mercredi le lancement d’une solution industrielle pour produire en Finlande à compter de 2024 du biocarburant à partir de pâte à papier, une voie encore peu explorée. Selon le groupe français, il s’agit du «plus grand projet au monde de bioraffinerie produisant du biométhanol neutre en CO2 à partir d’une usine de production de pâte à papier». Elle a été développée en collaboration avec Metsä Fibre, premier producteur mondial de pâte à papier marchande et de bois scié.

Cette source alternative pour fabriquer des biocarburants est presque entièrement inexplorée à ce jour, souligne le géant de l’eau et des déchets, qui se veut leader mondial des solutions écologiques. Et ce projet révèle un potentiel de production mondiale de biométhanol d’environ 2 millions de tonnes par an, car il est «réplicable dans 80% des usines de pâte à papier dans le monde», ajoute Veolia. Le biométhanol peut contribuer à remplacer les combustibles fossiles dans les transports. Le géant danois du transport maritime Maersk a ainsi annoncé le lancement en 2024 de son premier porte-conteneurs fonctionnant au biométhanol.

En Finlande, la raffinerie de biométhanol, détenue et exploitée par Veolia, sera adjacente à l’usine Äänekoski de Metsä Fibre. Elle aura une capacité de production annuelle de 12 000 tonnes et permettra, en remplaçant les carburants fossiles dans les transports, de réduire les émissions de CO2 de 30 000 tonnes annuelles. Cet investissement de 50 millions d’euros est subventionné par le ministère finlandais de l’Économie, selon le communiqué.

 

Sulzer

Le groupe industriel suisse Sulzer (SUN.SW, 76,15 $CHF), qui compte le milliardaire russe Viktor Vekslberg parmi ses grands actionnaires, a, pour les trois premiers mois de l’exercice, fait état de commandes bien meilleures que prévu à l’échelle du groupe, portées par le marché de l’eau et la reprise des investissements dans le pétrole et le gaz. Ses commandes se sont accrues de 14,5% par rapport au premier trimestre l’an passé, à 858,5 millions de francs suisses, a-t-il chiffré dans un communiqué, alors que les analystes les attendaient en moyenne à 818,3 millions de francs. Mais le groupe a également fait un point sur son exposition à la Russie, qui représentait 2,7% de son chiffre d’affaires en 2021.

Durant le trimestre, le groupe a continué à livrer les équipements déjà commandés, «dans le respect des mesures imposées par l’Union européenne, le Royaume-Uni, la Suisse et les États-Unis», a insisté son nouveau directeur général, le Français Frédéric Lalanne, lors d’une conférence téléphonique avec les analystes. Pour l’instant, la société est encore active dans le pays où elle fournit des équipements essentiels pour le traitement de l’eau et les infrastructures énergétiques, mais se dit prête à se retirer si l’Union européenne le demande.

Pour 2022, Sulzer vise toujours une progression des commandes de 3 à 5% hors acquisitions. Dans le détail, les commandes de sa division spécialisée dans les équipements pour les fluides se sont accrues de 14,7%, la progression grimpant à 16,4% en tenant compte de l’entreprise suédoise Nordic Water. Avec l’assouplissement des restrictions sanitaires, ses activités de services ont aussi grimpé de 7,7% avec la demande pour les réparations, ses équipes pouvant désormais plus facilement accéder aux sites où sont installés ses équipements.

 

À surveiller

Twitter (TWTR-NYSE, 50,98 $US): Elon Musk devient le plus gros actionnaire du réseau social. Le titre du réseau social de microblogage a bondi de 25% lorsqu’il fut annoncé qu’Elon Musk, l’excentrique créateur de la marque de voitures électriques Tesla, avait acheté 9,2% des actions en circulation de Twitter, devenant ainsi son plus gros actionnaire.

Groupe d’alimentation MTY (MTY, 54 $): une évaluation attrayante, mais plusieurs facteurs de risque subsistent. C’est vendredi que nous connaîtrons les résultats du 1er trimestre, et l’analyste de la Financière Banque Nationale, Vishal Shreedhar, s’attend à ce que la firme fasse part d’une bonne croissance, et ce malgré une situation économique qui comporte son lot de problèmes auxquels elle ne peut se soustraire.

Starbucks (SBUX, 82,75 $US): les rachats d’actions sont suspendus. On apprenait lundi que l’ex-président de la chaîne de cafés américaine Howard Schultz reprenait du service, et qu’il annonçait aussitôt la suspension du programme de rachats d’actions afin d’allouer une plus grande part du capital à la gestion de ses employés et de ses magasins.

 

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07 avril

 

Dans les Titres en action:

Roots

Roots (ROOT.TO, 3,72$) a surpassé les attentes en dévoilant jeudi des profits nets en hausse de 47% pour son quatrième trimestre,

Le détaillant torontois de vêtements et d’accessoires a précisé avoir engrangé un bénéfice de 18,1 millions de dollars, ou 42 cents par action, pour son plus récent trimestre, ce qui se comparait à un profit de 12,3 M$, ou 29 cents par action, pour la même période un an plus tôt.

En excluant les éléments non récurrents, le bénéfice ajusté s’est établi à 20,3 M$, ou 48 cents par action, comparativement à un profit ajusté de 16,3 M$, ou 39 cents par action, au quatrième trimestre de 2020.

Les revenus du trimestre clos le 29 janvier ont grimpé à 121,3 M$, ce qui représentait une progression de 22 % par rapport

à ceux de 99,4 M$ du quatrième trimestre précédent, malgré la décision de réduire les promotions et les retards dans les stocks attribuables aux perturbations de la chaîne d’approvisionnement.

Les analystes s’attendaient en moyenne à un bénéfice ajusté par action de 35 cents et à des revenus de 116 M$, selon les prévisions recueillies par la firme de données financières Refinitiv.

Pour l’ensemble de l’exercice, Roots a engrangé un profit de 22,8 M$ à partir d’un chiffre d’affaires de 273,8 M$. Lors de l’exercice précédent, son profit annuel avait été de 13,1 M$ et ses revenus, de 240,5 M$.

 

Quincaillerie Richelieu

Quincaillerie Richelieu (RCH.TO, 41,46 $) a affiché jeudi un bénéfice en hausse pour son plus récent trimestre, ses ventes ayant fortement augmenté dans la foulée de l’ajout de trois acquisitions à son réseau. Le fabricant et distributeur de quincaillerie spécialisée et de produits complémentaires a indiqué que son bénéfice net attribuable aux actionnaires s’était établi à 30,1 millions de dollars, soit 53 cents par action, pour le trimestre clos le 28 février. 

En comparaison, le profit de Richelieu s’était chiffré à 21 M$, ou 37 cents par action, pour le même trimestre l’an dernier. Les ventes de l’entreprise montréalaise ont atteint 384,5 M$, en hausse de 29% par rapport à celles de 298 M$ du même trimestre un an plus tôt. 

Les analystes s’attendaient en moyenne à un profit par action de 46 cents pour le plus récent trimestre, à partir de revenus de 393,2 M$, selon les prévisions recueillies par la firme de données financières Refinitiv. Richelieu a complété, à la fin 2021, l’acquisition de Compi Distributors, dans les États du Missouri et de l’Illinois, de HGH Hardware Supply, en Alabama, au Tennessee et en Georgie, et de National Builders Hardware, en Oregon. 

Selon le président et chef de la direction, Richard Lord, ces trois acquisitions devraient ajouter des ventes d’environ 100 M$ sur une base annuelle et renforcer le positionnement de l’entreprise aux États-Unis. Le conseil d’administration de Richelieu a autorisé le versement, le 5 mai, d’un dividende trimestriel de 13 cents par action aux actionnaires inscrits en date du 21 avril. 

 

BlackBerry

BlackBerry (BB, 6,72 $) a indiqué jeudi avoir conclu un accord pour régler une action collective intentée il y a huit ans, qui accusait la société d’avoir fraudé ses actionnaires en faisant des déclarations trompeuses au sujet de ses téléphones intelligents BlackBerry 10. En vertu de l’accord de principe, la société de logiciels de Waterloo, en Ontario, a précisé qu’elle débourserait 165 millions de dollars pour régler les réclamations décrites dans la poursuite. 

BlackBerry affirme qu’elle juge que les allégations contenues dans la poursuite sont sans fondement, mais estime que le règlement éliminerait la distraction, les dépenses et le risque d’un litige continu. L’action collective, Pearlstein c. BlackBerry, a été déposée devant un tribunal américain en 2013. 

Elle accusait la société d’avoir fait une série de déclarations fausses et trompeuses et d’omissions au sujet de ses téléphones BlackBerry 10, désormais abandonnés, ce qui avait fait croître le prix des actions de BlackBerry. La société, qui se concentre désormais sur les logiciels de sécurité et les services aux entreprises et aux gouvernements, a indiqué que le règlement avait été conclu à la suite d’un processus de médiation volontaire. 

 

À surveiller

Yamana Gold (AUY, 5,71 $ US): orienté vers la croissance organique. La journée des investisseurs tenue par Yamana Gold a mis l’accent sur sa mentalité de croissance organique de tout son portefeuille.

Financière Sun Life (SLF.TO, 69,39 $): impact positif de l’entente avec CIMB Niaga. L’expansion du partenariat de bancassurance entre la Sun Life et la banque indonésienne CIMB Niaga devrait avoir un impact positif, même s’il est léger, pour un des leaders du marché canadien en ce qui concerne les produits d’assurance et la gestion de patrimoine, estime Desjardins.

Kinross Gold (KGC, 5,86 $ US): sortie complète de la Russie. Kinross Gold a annoncé sa sortie complète de la Russie avec la vente de tous ses actifs pour la somme de 680 M$ US, un résultat positif compte tenu de la gravité du conflit qui oppose la Russie et l’Ukraine et la position forcée de vendeur de l’entreprise, estime BMO Marchés des capitaux.

 

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08 avril

 

Dans les Titres en action:

Corus

Corus Entertainment (CJR-B.TO, 4,63 $) a affiché vendredi un profit du deuxième trimestre en baisse par rapport à l’an dernier, mais ses revenus ont augmenté. Le diffuseur de radio et de télévision a précisé que son bénéfice net attribuable aux actionnaires s’était chiffré à 16,2 millions $, soit 8 cents par action, pour le trimestre clos le 28 février, en baisse par rapport à celui de 35,3 millions $, ou 17 cents par action, pour la même période un an plus tôt. 

Les revenus trimestriels ont totalisé 361,7 millions $, un chiffre d’affaires en hausse par rapport à celui de 358,99 millions $ du deuxième trimestre de l’an dernier. Corus a annoncé jeudi avoir décroché son plus gros contrat de distribution aux États-Unis auprès du service de diffusion en continu par abonnement Hulu.

L’accord pluriannuel porte sur plus de 400 épisodes d’émissions de style de vie, de rénovation, non scénarisées et criminelles à Hulu.

 

Air Canada

Le rapport préliminaire du commissaire aux langues officielles, Raymond Théberge, sur les plaintes portant sur un discours livré essentiellement en anglais à Montréal le 3 novembre dernier par le président-directeur général d’Air Canada, Michael Rousseau, révèle que ces plaintes sont fondées.

L’enquête du commissaire vise à déterminer si Air Canada (AC.TO, 22,21 $) a manqué à ses obligations prévues à la Loi sur les langues officielles lors de ce discours. Ses conclusions ne sont toutefois pas finales. Néanmoins, Raymond Théberge rappelle à ce stade de son travail que le bilinguisme est une compétence cruciale pour tout chef de file, particulièrement pour ceux des institutions assujetties à la Loi.

En date du 28 février dernier, le commissaire a reçu 2680 plaintes à ce sujet, le nombre le plus élevé dans l’histoire du Commissariat, selon M. Théberge. Le rapport préliminaire d’enquête a été envoyé aux plaignants et à Air Canada, pour commentaires. Lorsque ceux-ci auront été recueillis et analysés, le rapport final d’enquête sera préparé puis envoyé aux parties.

 

Toshiba

Toshiba (6502.T, 4 980 $JPY) a décidé de mettre en place un «comité spécial» composé des six administrateurs externes du groupe, afin d’engager des «discussions avec des investisseurs et financeurs potentiels» et de comparer d’éventuelles offres de rachat, selon un communiqué publié jeudi soir en heure japonaise.

Les actionnaires de Toshiba avaient rejeté le 24 mars son projet de se scinder en deux entités indépendantes à horizon 2023, une nouvelle humiliation pour le groupe qui subit depuis près de deux ans la colère de ses actionnaires activistes, réclamant un meilleur retour sur leurs investissements. Même si le vote du 24 mars n’était que consultatif, la victoire du «non» rendait de fait quasi impossible la poursuite du projet de scission en l’état.

Un rachat est un scénario espéré par de nombreux actionnaires. Mais une telle opération s’annonce complexe, car Toshiba dispose de nombreuses activités sensibles pour le Japon.

Le fonds d’investissement américain Bain Capital, très expérimenté au Japon, a notamment commencé à se positionner en vue d’une éventuelle offre publique d’achat (OPA). Bain a déjà obtenu le soutien du premier actionnaire de Toshiba, le fonds singapourien Effissimo, qui a annoncé la semaine dernière qu’il lui céderait sa part d’environ 10% du capital si le fonds américain lançait une OPA sur le conglomérat nippon.

 

Groupe d’alimentation MTY

Le franchiseur et exploitant de restaurants Groupe d’alimentation MTY (MTY.TO, 54,41 $) rapporte avoir réalisé au premier trimestre de 2022 un bénéfice net attribuable aux propriétaires de 16,6 millions $, soit 0,68 $ par action sur une base diluée, comparativement à 13,4 millions $, ou 0,54 $ par action sur une base diluée au trimestre correspondant de l’exercice financier 2021.

Le chiffre d’affaires réseau s’est élevé à 885,7 millions $, en progression de 16% par rapport au premier trimestre de 2021. Groupe d’alimentation MTY ajoute que 82 restaurants étaient temporairement fermés au début du trimestre et 69 à sa clôture. Au cours du trimestre, 225 établissements ont été fermés un jour ou plus.

À la fin du trimestre, le réseau MTY comptait 6704 établissements en activité, dont 89 exploités par la compagnie et 6615 par des franchisés. Parmi les établissements, il y en avait 54% aux États-Unis, 39% au Canada et 7% ailleurs. MTY se dit très encouragé par l’ouverture de 75 nouveaux établissements au premier trimestre.

En ce qui concerne l’avenir, MTY anticipe une poursuite de la reprise au Canada avec la levée des mesures de santé publique. Aux États-Unis, la progression des chiffres comparables sera plus modeste, selon l’entreprise, puisque la plupart des États avaient déjà assoupli les mesures dans l’industrie de la restauration au cours de la dernière année. 

Mais en raison de la nature dynamique de la COVID-19, la compagnie affirme qu’il lui est impossible de préciser ses conséquences possibles sur son rendement financier à long terme.

 

À surveiller

Tilray (TLRY, 7,25 $ US): des opportunités à couper le souffle. Si les Canadiens ont fait la fine bouche à l’égard de ses produits, Tilray n’est pas moins parvenue à tirer de meilleures marges qu’à pareille date l’an dernier grâce aux synergies qui se sont créées depuis qu’elle a fusionné avec le producteur canadien Aphria, estime John Zamparo de Marchés des capitaux CIBC.

Roots Corporation (ROOT, 3,73$): sa stratégie rapporte. Le détaillant de vêtements canadiens Roots a dévoilé des résultats largement au-dessus des attentes de Sabahat Khan de RBC Marchés des capitaux, défiant le pronostic en gérant rigoureusement ses prix.

Quincaillerie Richelieu (RCH, 41,55$): l’effet de saisonnalité reprend le dessus. Si Quincaillerie Richelieu s’en est moins bien tiré que ce à quoi s’attendait Zachary Evershed de la Financière Banque Nationale, c’est simplement à cause de la période de l’année qui est habituellement plus lente pour l’entreprise, estime-t-il.