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Les titres boursiers qui ont retenu l’attention cette semaine

lesaffaires.com|Mis à jour le 16 avril 2024

Les titres boursiers qui ont retenu l’attention cette semaine

(Photo: 123RF)

BRP (DOO-T, 118,17$, DOOO-N, 94,02 $US): plein gaz
Malgré un inventaire réduit, BRP est parvenue à dépasser les attentes des analystes au cours du deuxième trimestre de son exercice de 2022, et elle compte bien poursuivre sur ce sentier malgré les embûches qui pointent à l’horizon, croit Brian Morrison de TD Securities.

Quels titres boursiers et rapports d’analystes ont retenu l’attention cette semaine? Voici une revue de presse qui regroupe divers textes boursiers.

 

31 janvier

 

Dans les Titres en action:

  • BlackBerry (BB.TO, 8,25, +5%) a annoncé lundi avoir accepté de vendre des brevets jugés non essentiels à ses activités à Catapult IP Innovations pour 600 millions $US. La société affirme que Catapult, enregistrée au Delaware, a été créée spécifiquement pour acquérir les brevets, avec le financement d’un groupe de prêteurs dirigé par Third Eye Capital, de Toronto, qui comprend également un régime de retraite canadien qui n’a pas été identifié. La société de Waterloo, en Ontario, affirme que les brevets vendus ne sont pas essentiels à son activité principale actuelle, mais qu’elle recevra une licence en retour. Elle a ajouté que les brevets concernaient principalement les appareils mobiles, la messagerie et les réseaux sans fil, et que l’accord n’affecterait pas l’utilisation des produits, solutions ou services de BlackBerry. La société affirme que l’accord devra satisfaire à toutes les conditions réglementaires en vertu de la loi antitrust Hart-Scott-Rodino aux États-Unis et de la loi sur Investissement Canada, et qu’il pourrait s’écouler jusqu’à 210 jours avant que ces feux verts soient obtenus. BlackBerry a réduit ses liens avec ses activités de téléphonie mobile et se concentre désormais sur les logiciels et les services de sécurité.
  • Groupe ADF (DRX, 1,58 $), une entreprise spécialisée dans la fabrication de superstructures en acier, annonce lundi la signature d’une série de nouveaux contrats dont la valeur totalise 100 millions de dollars. La compagnie basée à Terrebonne, dans Lanaudière, précise qu’elle participera à de nouveaux projets de construction dans le secteur des bâtiments commerciaux dans le sud-est et dans l’Ouest américain, de même que dans le secteur industriel dans l’est du Canada. La réalisation des nouveaux contrats devrait débuter progressivement d’ici les prochaines semaines, pour s’échelonner jusqu’à la moitié de l’année 2023. Les deux usines de fabrication et les ateliers de peinture d’ADF, situés à Terrebonne et à Great Falls dans l’État du Montana aux États-Unis, seront mis à contribution dans la réalisation de ces nouveaux projets. La direction de Groupe ADF signale que le programme d’investissement amorcé au début de l’an dernier pour doter son usine de fabrication à Terrebonne d’une nouvelle ligne de production robotisée, de même que de nouveaux équipements programmables et automatisés, avance comme prévu. Une nouvelle ligne robotisée devrait être inaugurée en mai 2022 et de nouveaux postes liés à la nouvelle robotisation devraient être créés. Le carnet de commandes de Groupe ADF se chiffrait à 310,3 millions de dollars à la fin du trimestre clos le 31 octobre 2021, excluant les commandes annoncées ce lundi.
  • La papetière Cascades (CAS, 13,44 $) prévoit que les résultats consolidés du quatrième trimestre seront inférieurs aux attentes révisées communiquées le 22 décembre dernier. Déjà, le mois dernier, le fabricant d’emballages, de papiers sanitaires et de cartons s’attendait à ce que son bénéfice d’exploitation ajusté au quatrième trimestre soit d’environ 20 M$ inférieurs aux résultats comparables de 107 M$ au 3e trimestre. La direction prévoyait auparavant que ce chiffre demeurerait stable. Dans un communiqué transmis lundi, la compagnie écrit que sur une base consolidée, elle prévoit qu’un bénéfice d’exploitation avant amortissement (BEAA) ajusté non audité préliminaire de 62 M$ sera déclaré. Le communiqué explique que l’escalade rapide du variant Omicron au cours des deux dernières semaines de décembre a aggravé les contraintes déjà existantes en matière de disponibilité de la main-d’œuvre et de transport ainsi que les problèmes de chaîne d’approvisionnement, principalement dans les segments Carton-caisse et Papiers tissu. Ces facteurs ont déclenché une escalade importante et immédiate des coûts et ont entraîné des temps d’arrêt imprévus de la production dans plusieurs des activités de Cascades et des difficultés sans précédent en ce qui a trait à la livraison des produits. L’effet de cette situation a été particulièrement ressenti au Canada, où les répercussions des inondations dans l’Ouest canadien ont continué de perturber le transport ferroviaire et le camionnage. Les tendances actuelles laissent croire que le variant Omicron régresse et la compagnie espère que les pressions commenceront à s’atténuer au cours du premier trimestre. L’équipe de direction de Cascades fournira des détails supplémentaires et des éléments de contexte en même temps que les résultats du quatrième trimestre et de l’exercice 2021 le 24 février prochain.
  • La compagnie irlandaise Ryanair (RYA,IR, 16,31 €) a divisé par trois sur un an sa perte nette au 3e trimestre de son exercice décalé à 96 millions d’euros, même si le variant Omicron a pesé fortement sur le trafic aérien à Noël. Le chiffre d’affaires a cependant plus que quadruplé à 1,47 G€ sur la période et le trafic aérien a augmenté dans une proportion similaire, la fin de l’année 2020 ayant été marquée par de très fortes restrictions aux voyages internationaux à cause de la pandémie de COVID-19. Si le troisième trimestre avait «bien commencé» pour Ryanair, notamment avec les vacances scolaires d’octobre, «la soudaine émergence du variant Omicron fin novembre et l’hystérie médiatique qu’il a générée a incité beaucoup de gouvernements européens à réimposer des restrictions aux voyages juste avant Noël», a commenté le patron de Ryanair, Michael O’Leary. Cela s’est traduit par une réduction «importante» du trafic. Le trafic de passagers sur la compagnie «low cost» est donc tombé à 31,1 millions de voyageurs sur le trimestre. Juste avant Noël, Ryanair avait doublé sa prévision de perte pour l’année à cause de l’impact du variant Omicron, à cause d’une chute soudaine des réservations pour les vacances de fin d’année. Le transporteur avait alors indiqué tabler désormais sur une perte annuelle de 250 à 450 millions d’euros contre 100 et 200 millions d’euros initialement prévue.

 

À surveiller

Cascades (CAS, 13,42 $): malgré l’inflation et les chaînes d’approvisionnement, l’analyste de Desjardins voit des raisons d’être optimistes. La papetière québécoise dévoilera ses résultats du 4e trimestre le 24 février, et compte tenu de l’inflation et des dislocations des chaînes d’approvisionnement, Frederic Tremblay, analyste chez Desjardins, réduit ses prévisions à court terme.

Celestica (CLS-NYSE, 12,48 $US): hausse du cours cible par l’analyste de la CIBC. Le manufacturier canadien d’équipements électroniques a connu de bons résultats au 4e trimestre, alors que les revenus ont atteint le milieu de la fourchette établie comme cible par la direction et que les marges d’exploitation ont surpassé les objectifs.

Stelco (STLC, 36,56 $): le titre est grandement sous-évalué, estime l’analyste de la BMO. Bien qu’il réduise son cours cible de 60 $ à 53 $, David Gagliano, analyste chez BMO marchés des capitaux, n’en croit pas moins que le titre de l’entreprise de Hamilton spécialisée dans la fabrication de l’acier est sous-évalué de façon significative.

 

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1er février

 

Dans les Titres en action:

  • Le fabricant de jouets Spin Master (TOY.TO, 48,32 $) a vu ses revenus croître de 26,5% au 4e trimestre par rapport à la même période un an plus tôt, selon des résultats préliminaires non vérifiés. La société torontoise a indiqué que son chiffre d’affaires pour le trimestre clos le 31 décembre s’était élevé à 620,5 millions $US, comparativement à celui de 490,6 M$ US du même trimestre en 2020. Les ventes brutes de produits de Spin Master ont atteint 627,5 M$ US au plus récent trimestre, comparativement à 511,8 M$ US un an plus tôt. Le président global et chef de la direction de Spin Master, Max Rangel, affirme que les résultats démontrent la vigueur des trois centres créatifs de l’entreprise, qui sont les jouets, le divertissement et les jeux vidéo. Selon lui, l’équipe du fabricant de jouets a habilement navigué dans le difficile environnement de la chaîne d’approvisionnement au quatrième trimestre pour livrer les produits de façon ordonnée tout au long de la saison des Fêtes. La société canadienne est derrière la populaire série télévisée Pat’ Patrouille et les jeux vidéo Toca Life World. Spin Master tiendra une conférence téléphonique pour discuter de ses résultats financiers vérifiés le 1er mars.  
  • Rogers Communications (RCI-B.TO, 64,18 $) a annoncé la nomination d’un nouveau directeur financier, dans le cadre d’un remaniement de son équipe de direction. Le géant torontois des télécommunications a choisi Glenn Brandt, qui travaille déjà pour l’entreprise depuis 30 ans, au poste de chef de la direction des finances. M. Brandt occupait plus récemment le poste de premier vice-président principal du financement des institutions. Rogers a annoncé le mois dernier la nomination de Tony Staffieri au poste de chef de la direction permanent. M. Staffieri occupait ce poste sur une base intérimaire depuis le 16 novembre, lorsque l’entreprise a indiqué que son conseil d’administration avait lancé une recherche de candidats pour ce poste. L’ancien directeur financier a remplacé Joe Natale, qui a quitté l’entreprise en novembre à la suite d’une querelle familiale entre le président Edward Rogers et sa mère et ses deux sœurs, également membres du conseil d’administration.  
  • La Pétrolière Impériale (IMO.TO, 53,70 $) a renoué avec les profits au 4e trimestre, après avoir vu ses résultats plombés, un an plus tôt, par une charge hors trésorerie d’un milliard de dollars. La société de Calgary en a profité pour annoncer mardi une hausse de 26% de son dividende trimestriel, le faisant passer de 27 cents par action à 34 cents par action. Au cours du plus récent trimestre clos le 31 décembre, l’Impériale a engrangé un bénéfice net de 813 M$, ou 1,18 $ par action, ce qui se comparait à une perte nette de 1,15 G$, ou 1,56 $ par action, pour les derniers mois de 2020. La Pétrolière Impériale a indiqué que ses produits et autres revenus avaient totalisé 12,3 G$, comparativement à 6,03 G$ un an plus tôt. La production d’ensemble du 4e trimestre a atteint en moyenne l’équivalent de 445 000 barils de pétrole brut par jour, en baisse par rapport à celle de 460 000 barils par jour de la même période en 2020. L’Impériale a attribué la baisse aux températures extrêmement froides enregistrées en décembre. Les résultats du quatrième trimestre précédent comprenaient une charge hors trésorerie de 1,17 G$ liée à la décision de ne plus exploiter une bonne partie du portefeuille d’actifs non conventionnels de l’Impériale.  
  • Le géant américain du pétrole et du gaz ExxonMobil (XOM, 75,936 $US) a dégagé un bénéfice net de 23 milliards de dollars américains en 2021, profitant de la nette remontée des prix de l’énergie après le trou d’air du début de la pandémie. L’entreprise, qui avait enregistré en 2020 la première perte annuelle de son histoire récente, a vu son chiffre d’affaires augmenter de 57% l’an dernier pour atteindre 285,6 G$US. Le secteur avait été touché de plein fouet par l’effondrement de la consommation de brut au début de la propagation de la COVID-19. Les marges se sont aussi améliorées dans les activités de raffinerie et de produits chimiques. ExxonMobil, qui s’est fixé l’an dernier comme objectif de réduire ses dépenses structurelles annuelles de 6 G$US entre 2019 et 2023, a encore annoncé lundi une vaste restructuration à cette fin avec notamment la fusion des filiales de raffinage et de produits chimiques et la centralisation des services de technologie et d’ingénierie. Au seul 4e trimestre, le groupe est aussi repassé dans le vert et a dégagé un bénéfice net de 8,9 G$US. En produisant l’équivalent de 3,8 millions de barils par jour, ExxonMobil a vu son chiffre d’affaires bondir de 82% à 84,97 G$US. Celui-ci était un peu inférieur aux attentes, mais le bénéfice rapporté par action et hors éléments exceptionnels, la référence à Wall Street, a dépassé les prévisions en atteignant 2,05 $US.
  • Le géant américain des services de livraison UPS (UPS, 202,212 $US) a indiqué mardi qu’il pensait être en mesure d’atteindre ses principaux objectifs financiers pour 2023 dès cette année grâce notamment à la hausse de ses prix.UPS anticipe un chiffre d’affaires de 102 G$US en 2022, supérieur aux attentes du marché, et une marge opérationnelle (ratio entre le résultat d’exploitation et le chiffre d’affaires) de 13,7%. L’entreprise a aussi fait mieux que prévu en 2021 avec des revenus totalisant 27,8 G$US au 4e trimestre et un 97,3 G$US sur l’ensemble de l’année. Le profit par action, hors éléments exceptionnels, est de 3,59 $US sur le trimestre et de 12,12 $US sur l’année, également au-delà des attentes. Le conseil d’administration a par ailleurs annoncé le versement d’un dividende de 1,52 $US par action au 1er trimestre 2022, une hausse de 49% par rapport à la somme versée en 2021. UPS a bénéficié de l’augmentation du prix moyen de ses colis, qui a grimpé de 14,4% l’an dernier. La hausse a été plus marquée sur le marché international (+15,1%) que sur le marché américain (+9,9%) qui représente le plus gros secteur d’activité du groupe. Les activités liées aux solutions de chaîne d’approvisionnement d’UPS ont progressé de 14,8%.
  • Le groupe français TotalEnergies (TTE.PA, 50,66 €) a annoncé mardi avoir conclu avec l’Ouganda, la Tanzanie et son partenaire le géant pétrolier chinois CNOOC, un accord d’investissement de 10 milliards de dollars américains dans le cadre du mégaprojet controversé d’exploitation et d’exportation du pétrole ougandais. Cet accord, appelé Décision finale d’investissement (FID), a été signé quelque 16 années après la découverte de ces réserves situées dans la région du lac Albert. Le président de CNOOC Ouganda, Chen Zhuobiao, a lui qualifié la journée d’«incroyable». La découverte de ce pétrole a suscité l’espoir au sein des autorités ougandaises de voir leur pays se transformer en Eldorado pétrolier. Sous les eaux et sur les rives du lac Albert, barrière naturelle de 160 km de long séparant l’Ouganda de la République démocratique du Congo, reposent l’équivalent de 6,5 milliards de barils de brut, dont environ 1,4 milliard récupérables dans l’état actuel des découvertes. Le projet fait l’objet de vives critiques d’ONG de défense de l’environnement qui estiment qu’il fait perdre l’accès à leurs terres à des dizaines de milliers d’agriculteurs et représente une menace écologique pour cette région riche en biodiversité.
  • BNP Paribas (BNP.PA, 63,82 €) a annoncé mardi la finalisation du rachat de la banque en ligne Floa, spécialisée dans les paiements innovants, auprès de Casino et du Crédit Mutuel, après avoir obtenu les autorisations nécessaires. Le rachat de Floa, anciennement Banque Casino, avait été annoncé fin juillet pour un montant de 258 millions d’euros. La moitié du prix de cession doit revenir à Casino et l’autre moitié au Crédit Mutuel. Floa compte plus de 3 millions de clients et s’affiche comme leader en France dans son secteur. La société est aussi présente en Espagne, Belgique, Italie et au Portugal. La cession doit s’accompagner d’un partenariat stratégique et commercial entre BNP Paribas et le groupe de distribution Casino. Ce partenariat prévoit notamment de faire de BNP Paribas «le fournisseur et le distributeur exclusif de crédit à la consommation, dont des solutions de paiement fractionné», pour les clients du groupe Casino (Monoprix, Franprix, Géant…), y compris chez le e-commerçant du groupe, CDiscount. Le paiement fractionné de petits achats est un secteur en plein développement, à la croissance fulgurante ces dernières années.

 

À surveiller

Coveo Solutions (CVO, 10,38$) : un analyste de la Financière Banque Nationale amorce la couverture du titre. L’analyste Richard Tse, de la Financière Banque Nationale, amorce la couverture du titre de la société québécoise d’intelligence artificielle (IA) Coveo Solutions avec une recommandation de «surperformance» et un cours cible sur un an de 18$.

BlackBerry (BB, 8,23$US, 10,46$CA) : une vente de brevets qui confirme la thèse de RBC Marchés des capitaux. BlackBerry a annoncé la vente d’un portefeuille de brevets pour un montant de 600 millions de dollars à Catapult IP Innovations. Même si le montant obtenu est inférieur à celui de un milliard de dollars anticipé par Paul Treiber, analyste RBC Marchés des capitaux, ce dernier soutient que la transaction simplifie la thèse d’investissement tout en renforçant le bilan de l’entreprise.

BCE (BCE, 66,40$) : autre hausse de 5% du dividende attendue en 2022. BCE dévoilera ses résultats financiers du quatrième trimestre de 2021 le 3 février avant l’ouverture des marchés, tout comme ses prévisions pour l’exercice 2022.

 

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2 février

Dans les Titres en action:

  • L’entreprise de services-conseils en technologie de l’information et en management CGI (GIB-A.TO, 111,55 $) rapporte mercredi une hausse de son bénéfice et de ses revenus au premier trimestre de l’exercice financier 2022. Le bénéfice net s’est élevé à 367,4 millions $ ; il avait été de 343,5 millions $ lors du premier trimestre de l’exercice précédent. Pendant la même période, les revenus de CGI ont aussi progressé, de près de 3,02 milliards $ à 3,09 milliards $. Le président et chef de la direction de l’entreprise dont le siège social est à Montréal, George D. Schindler, a constaté une accélération de la croissance des revenus, un solide portefeuille de nouveaux contrats signés et une hausse du bénéfice par action de plus de 10%. Il signale qu’avec un gain net de 6000 employés au cours des 12 derniers mois, l’objectif demeure de générer une croissance des revenus et une hausse du bénéfice par action de plus de 10% pour l’exercice 2022. En date du 31 décembre dernier, la dette nette s’élevait à 2,69 milliards $, en hausse par rapport à 2,67 milliards $ l’an dernier. CGI affirme qu’elle dispose de plus de 2,7 milliards $ en liquidités facilement accessibles pour poursuivre sa stratégie de croissance rentable, à la fois interne et par acquisition.   
  • Le fabricant finlandais d’ascenseurs et d’escaliers mécaniques Kone (KCR.HE, 35,93 €) a fait état mercredi de résultats annuels en hausse malgré la crise d’approvisionnement mondiale, mais prévenu que l’augmentation des coûts devrait peser sur ses bénéfices en 2022. Pour cette année, «les principaux vents contraires sont l’augmentation des coûts des matériaux, des composants et de la logistique», ainsi que le coup de frein du marché immobilier en Chine, premier marché de Kone avec 35% de ses ventes, a prévenu le groupe dans son rapport annuel. Si Kone table sur une évolution de ses ventes (à taux de change comparables) entre 2 et 7% par rapport à 2021, le résultat opérationnel ajusté (B.A.I.I.) devrait, lui, être compris entre 1,18 à 1,33 milliard d’euros, contre 1,31 milliard en 2021. L’année dernière, le bénéfice net du groupe, à un peu plus d’un milliard d’euros, a progressé de près de 10%, tandis que le chiffre d’affaires a augmenté de 5,8% à 10,5 milliards.  À taux de changes comparables, la croissance des ventes a été de 5,3% par rapport à 2020, dans la fourchette prévue par le groupe («4 à 6%»).
  • Le groupe technologique japonais Panasonic (6752.T, 1 275 $JPY) a souffert sur son troisième trimestre 2021-22 (octobre-décembre), notamment de l’impact de la flambée des prix des matières premières, mais a maintenu ses objectifs annuels en comptant sur des cessions d’actifs. Son bénéfice net trimestriel a fondu de 48% sur un an à 42,6 milliards de yens (près de 330 millions d’euros) et son bénéfice opérationnel a chuté de 44% à 73 milliards de yens, selon un communiqué publié mercredi. Ses ventes trimestrielles ont toutefois augmenté de 4% sur un an à 1 889,8 milliards de yens (14,6 milliards d’euros), portées par ses activités dans l’énergie, dont les batteries électriques qu’il fournit à l’américain Tesla, et par ses équipements et applications pour l’industrie. Son chiffre d’affaires a aussi bénéficié de l’intégration dans ses comptes de Blue Yonder, spécialiste américain de logiciels intelligents pour les chaînes d’approvisionnement, dont Panasonic a finalisé l’acquisition en septembre dernier pour 7,7 milliards de dollars américains. Pour l’ensemble de son exercice en cours, qui s’achèvera le 31 mars, Panasonic continue de miser sur un bénéfice net de 240 milliards de yens (plus de 1,8 milliard d’euros au cours actuel), soit un bond de plus de 45% sur un an. Il prévoit toujours également un bénéfice opérationnel de 370 milliards de yens (+43%) pour un chiffre d’affaires annuel en hausse de 9% à 7 300 milliards de yens (56,5 milliards d’euros au cours actuel).

 

 

À surveiller

Alimentation Couche-Tard (ATD.B, 53,44 $): des rachats d’actions qui plaisent aux investisseurs. La direction de Couche-Tard annonçait hier que la société augmentait ses rachats d’actions et le titre a bondi de plus de 3,5%. Son programme de rachat d’actions passera de 4% à 5,8% du total des actions en circulation.

goeasy (GSY, 156,82$): la faiblesse du cours de l’action incite l’entreprise à racheter de ses actions. Le cours de l’action de la société financière de Mississauga s’est fortement déprécié depuis septembre si bien que Gary Ho, analyste chez Desjardins qui recommandait l’achat du titre, a contacté la direction de la société pour une mise à jour quant à l’état de ses affaires.

Fiera Capital (FSZ.TO, 10,19 $): les actifs sous gestion augmentent grâce à l’appréciation des marchés. Le gestionnaire de portefeuilles de Montréal annonce que ses actifs sous gestion ont atteint 188,3 milliards $ au 31 décembre 2021, alors que le consensus des analystes prévoyait 183,4 milliards $.

 

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3 février

Dans les Titres en action:

  • La banque d’affaires franco-américaine Lazard (LAZ, 41,14 $US) a publié jeudi des résultats record pour l’année 2021. Le bénéfice net annuel a atteint 528 millions de dollars américains, a fait savoir la société dans un communiqué, soit une hausse de 31% par rapport à 2020. Le résultat d’exploitation a lui aussi bondi de 24% à 3,14 G$US l’an dernier. Les trois derniers mois de l’année ont pesé pour 40% du bénéfice. Les équipes de Lazard ont notamment participé à la séparation du groupe américain Dell de l’entreprise de logiciels et d’informatique à distance VMware, une opération à 52,5 G$US. Côté français, les banquiers d’affaires étaient à la manœuvre lors de la vente par la SNCF de sa filiale de location de wagons Ermewa à un consortium associant à parité la Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ) et la société allemande de gestion d’actifs DWS ainsi que pour le rachat par Saint-Gobain du spécialiste américain de la chimie de la construction GCP Applied Technologies, pour plusieurs milliards de dollars. L’autre métier principal de Lazard, la gestion d’actifs, a également été particulièrement profitable l’an dernier, apportant son lot de commissions. Au 31 décembre, Lazard gérait 274 G$US d’actifs, soit 6% de plus qu’un an auparavant.
  • BCE (BCE, 52,76 $) a augmenté son dividende au moment où la société annonçait une baisse de ses bénéfices au quatrième trimestre par rapport à il y a un an, alors que les bénéfices de la société avaient été stimulés par la vente des centres de données de Bell à Equinix. La société annonce qu’elle versera un dividende trimestriel de 92 cents par action ordinaire, une hausse comparativement à 87,5 cents par action l’an dernier. Le paiement plus élevé aux actionnaires est survenu au moment où BCE déclarait un bénéfice de 625 millions $ attribuable aux actionnaires ordinaires ou 69 cents par action. Cela se compare à un bénéfice attribuable aux actionnaires ordinaires de 889 millions $ ou 98 cents par action au quatrième trimestre de 2020. Les revenus d’exploitation ont totalisé 6,21 milliards $, en baisse par rapport à 6,10 milliards $. Sur une base ajustée, BCE affirme avoir gagné 76 cents par action pour le trimestre, en baisse par rapport à un bénéfice ajusté de 81 cents par action un an plus tôt. Les analystes s’attendaient en moyenne à un bénéfice ajusté de 73 cents par action, selon la société de données financières Refinitiv.
  • La divulgation des résultats financiers provisoires pour le 4e trimestre de 2021 de Produits forestiers Résolu (RFP.TO, 18,03 $) révèle qu’en un an, la compagnie a creusé sa perte nette. Au trimestre clos le 31 décembre dernier, Résolu a essuyé une perte nette de 128 M$, ou 1,64 $ par action, alors qu’elle s’était établie à 52 M$, ou 0,63 $ par action, pour la période correspondante de l’exercice 2020. Pour l’ensemble de l’exercice 2021, Produits forestiers Résolu a présenté un bénéfice net selon les Principes comptables généralement reconnus (PCGR) de 307 M$, ou 3,83 $ par action après dilution, contre un bénéfice net de 10 M$, ou 0,12 $ par action après dilution pour l’exercice 2020. Pendant la même période, les ventes ont progressé de 31%, pour atteindre 3,7 G$. Pour le quatrième trimestre de 2021, Résolu a subi une perte d’exploitation de 101 M$ alors qu’au trimestre précédent, un bénéfice d’exploitation de 102 M$ a été rapporté. Le président et chef de la direction de Produits forestiers Résolu, Rémi G. Lalonde croit qu’à mesure que la vague du variant Omicron de la COVID-19 passe, que la météo s’améliore et que les nœuds du système logistique se desserrent, un retour vers un contexte d’affaires plus normal devrait se produire. À son avis, cela pourrait toutefois prendre plusieurs mois.
  • Le géant pétrolier britannique Shell (SHEL, 53,25 $US) a dévoilé jeudi de fastes bénéfices pour 2021, grâce à la reprise économique et à l’envolée des prix des hydrocarbures, après une année de pertes historiques en 2020. Le bénéfice net part du groupe ressort à 20,1 milliards de dollars américains pour l’année passée, contre une perte de 21,7 milliards en 2020. Le chiffre d’affaires a bondi de 45% sur un an à 261,5 G$ US. Le groupe annonce par ailleurs jeudi un nouveau programme de rachat d’actions de 8,5 G$ US, qui inclut les 5,5 G$ US restants des recettes de la vente d’actifs dans le bassin permien américain. Il veut aussi relever son dividende de 4% au premier trimestre. Tout au long de l’année 2021, le groupe a bénéficié de la montée des prix du brut, qui étaient tombés jusqu’en territoire négatif au printemps 2020, au plus fort de la pandémie. Ils sont repassés au-dessus du seuil de 90 $US le baril ces derniers jours. Le mastodonte des hydrocarbures avait par ailleurs prévenu s’attendre à des revenus de gaz naturel liquéfié «en nette hausse» au quatrième trimestre, grâce aux prix record du gaz, qui ont quadruplé en un an, et malgré de «problèmes persistants d’approvisionnement».
  • L’équipementier télécom finlandais Nokia (NOKIA.HE, 5,17 €) a annoncé jeudi avoir enregistré une hausse de ses résultats en 2021 en dépit des problèmes d’approvisionnement et entend faire mieux en 2022 après une «année de transformation» achevée. L’an passé, le chiffre d’affaires a progressé de 1,6%, à 22,2 milliards d’euros, a indiqué le groupe dans son rapport financier annuel, qui affiche un bénéfice net annuel de 1,6 G€. En 2020, Nokia avait subi une perte nette de plus de 2 G€ liée à une importante charge exceptionnelle en Finlande, faisant basculer le groupe dans le rouge. Le résultat opérationnel calculé sans tenir compte de la norme comptable IFRS, mesure privilégiée par le groupe, ressort en hausse de 33% sur un an, à 2,8 G€. Pour 2022, le numéro 3 mondial du secteur s’attend à une nouvelle hausse des ventes, comprises entre 22,6 et 23,8 G€. Comme annoncé en début d’année, Nokia prévoit également une marge opérationnelle comparable comprise entre 11% et 13,5% pour cette année. Elle était de 12,5% en 2021.

 

À surveiller

CGI (GIB.A, 112,22 $): bien positionnée. Les solides résultats de CGI au premier trimestre la positionnent bien pour l’année 2022, estime la Banque Nationale.

Alphabet (GOOGL, 2980,00 $ US): point positif du secteur, croissance ralentie par les dépenses. Le géant Alphabet, maison-mère de Google, a connu un fort quatrième trimestre 2021 avec des revenus plus élevés qu’anticipés, étant l’un des points positifs du secteur technologique, mais ses revenus d’exploitation sont limités par les dépenses et investissements dans certains secteurs, notamment dans l’infonuagique.

Lion Électrique (LEV, 11,29 $): problèmes d’approvisionnement, retards de livraisons. Lion Électrique a dû faire face à des problèmes d’approvisionnement qui ralentissent le secteur manufacturier en entier, mais a tout de même réussi à conserver sa position sur le marché, estime la Financière Banque Nationale.

 

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4 février

 

À surveiller

Suncor Énergie (SU, 37,60$, 29,67 $US): le vent tournera-t-il en 2022?. L’année 2022 pourrait bien marquer un tournant pour la pétrolière albertaine Suncor Énergie, qui peine à livrer la marchandise depuis 2019, estime l’analyste de la Financière Banque Nationale, Travis Wood, qui modère toutefois ses attentes.

Beyond Meat (BYND, 66,88$US): quelques réserves malgré des arômes alléchantes. De prime abord, bien que Beyond Meat semble avoir traversé le pire de la crise sans avoir perdu trop de morceaux, l’appétit de Vishal Patel de BMO Marchés des capitaux demeure maigre, pour l’instant. Son petit creux devrait cependant s’accroître d’ici quelques années.

Bell (BCE, 67,48$, 53,17$US) : un titre (trop?) stable. Il y a quelque chose de rassurant dans le fait de détenir des actions du géant de la télécommunication Bell Canada, estime Jérôme Dubreuil de Valeurs mobilières Desjardins.